Sans la dimension spirituelle, le développement ne peut être durable
Prenant la parole à la Conférence des Nations-Unies sur l’environnement qui s’est
tenue du 23 au 27 juin dernier dans la capitale kényane, Nairobi, l’Observateur permanent
du Saint-Siège auprès des agences spécialisées de l’ONU, Mgr Charles Daniel Balvo,
a de nouveau rappelé la position de l’Eglise qui repose sur le respect de l’environnement
et du créé. C’est cela, a-t-il dit, qui reste la ligne directrice du Saint-Siège
qui exhorte le monde à s’unir pour affronter les graves questions qui découlent de
la blessure de la planète et de l’action violente de l’homme sur son milieu de vie.
« Dans ce sens, a souligné Mgr Balvo, je salue la tenue pour la première fois en Afrique
d’une réunion de cette importance, convaincu que l’avenir de toute la famille humaine
dépendra aussi de la manière avec laquelle nous saurons, avec sagesse, amour et équité,
gérer la création que Dieu nous a léguée. Toutefois, a-t-il averti, inciter les
grandes sociétés et les responsables financiers à respecter l’environnement est hautement
louable. Mais il restera à accorder une attention particulier à un autre pilier non-négligeable
pour un développement durable : la dimension sociale et même la dimension spirituelle.
C’est cela qui fondera tout homme et toute femme, enfant ou personne âgée, pauvre
ou handicapée, à se sentir impliquée dans les conclusions d’une conférence comme celle
d’aujourd’hui, a-t-il conclu.