2014-07-04 16:06:01

Sans la dimension spirituelle, le développement ne peut être durable


Prenant la parole à la Conférence des Nations-Unies sur l’environnement qui s’est tenue du 23 au 27 juin dernier dans la capitale kényane, Nairobi, l’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des agences spécialisées de l’ONU, Mgr Charles Daniel Balvo, a de nouveau rappelé la position de l’Eglise qui repose sur le respect de l’environnement et du créé.
C’est cela, a-t-il dit, qui reste la ligne directrice du Saint-Siège qui exhorte le monde à s’unir pour affronter les graves questions qui découlent de la blessure de la planète et de l’action violente de l’homme sur son milieu de vie. « Dans ce sens, a souligné Mgr Balvo, je salue la tenue pour la première fois en Afrique d’une réunion de cette importance, convaincu que l’avenir de toute la famille humaine dépendra aussi de la manière avec laquelle nous saurons, avec sagesse, amour et équité, gérer la création que Dieu nous a léguée.
Toutefois, a-t-il averti, inciter les grandes sociétés et les responsables financiers à respecter l’environnement est hautement louable. Mais il restera à accorder une attention particulier à un autre pilier non-négligeable pour un développement durable : la dimension sociale et même la dimension spirituelle. C’est cela qui fondera tout homme et toute femme, enfant ou personne âgée, pauvre ou handicapée, à se sentir impliquée dans les conclusions d’une conférence comme celle d’aujourd’hui, a-t-il conclu.








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