La tuberculose a encore besoin des efforts de tous pour être vaincue
L’actualité de l’Eglise au Vatican c’est aussi l’intervention que Mgr Zygmund Zimowski
a prononcée vendredi sur le thème de la tuberculose. Le Président du Conseil pontifical
pour la Pastorale des Agents de Santé a en effet pris part à la conférence internationale
réunie à Rome par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des consultants européens
sur la lutte contre cette maladie qui reste redoutable. La conférence de deux jours
se clôture ce samedi. Dans son discours, Mgr Zygmund Zimowski a tout d’abord marqué
la satisfaction de tous de voir que la tuberculose se présente en recul progressif
dans le monde depuis 1993. C’est là, a-t-il relevé, le résultat d’un engagement résolu
de la communauté internationale qui, déterminée à éradiquer cette pandémie d’ici à
2015, a permis la mise à disposition à large échelle des thérapies de lutte. Mais,
a-t-il reconnu, il reste encore beaucoup à faire, notamment en matière de recherches
et de financements. Or, il reste largement admis que la tuberculose frapper en majorité
les populations pauvres et défavorisées et cela, que ce soient dans les pays avancés
ou les pays en développement. Les données de 2012 restent terrifiants, a-t-il poursuivi
: 6 millions de malades dans le monde, 1,3 millions de morts. Voilà pourquoi j’accueille
favorablement la nouvelle stratégie de lutte qui va démarrer à partir de l’année prochaine,
à la fin de la stratégie en cours. Mais cette « maladie tueuse » nécessite, si l’on
veut en venir à bout, non seulement des efforts concertés, mais aussi des stratégies
de lutte qui allient à la fois les politiques et le monde médical, sans oublier la
société civile, a exhorté Mgr Zimoski. Face à la maladie, il n’y a rien de tel
que le rappel des propos du Pape Benoît XVI pour qui la vraie humanité ne se détermine
que par rapport à la souffrance et au monde de ceux qui souffrent, a conclu le président
du Conseil pontifical pour la Pastorale des Agents de santé.