(RV) « Un chrétien sans Marie est un orphelin. Mais un chrétien sans l’Eglise est
également un orphelin. Un chrétien a besoin de ces deux femmes, de ces deux mères,
de ces deux vierges : l’Eglise et Marie ». Voilà ce que déclarait samedi soir
le Pape François vers 19 heures, près de la Grotte de Lourdes dans les Jardins du
Vatican, à un groupe de jeunes du diocèse de Rome en recherche vocationnelle. « Pour
faire le ‘test’ d’une vocation chrétienne juste, a affirmé le Pape à ces jeunes,
il faut se demander : ‘Où en est mon rapport avec ces deux Mères ? L’Eglise et Marie.
Ce n’est pas une pensée de pitié, non, mais bien théologie pure. C’est de la théologie.
Où en est mon rapport avec l’Eglise, avec ma mère l’Eglise, avec la sainte mère Eglise
hiérarchique ? Et où en est mon rapport avec Marie, qui est ma maman, ma Mère? »
Le Pape François a également parlé du « sens du définitif ». « Pour
nous c’est important, parce que nous vivons dans une culture du provisoire. Oui pour
ceci ou pour cela, mais pour un moment seulement. Tu te maries ? Oui, oui, mais tant
que dure l’amour, après chacun chez soi à nouveau…Un jeune homme, me racontait un
évêque, m’a un jour dit :’Je voudrais devenir prêtre, mais seulement pour dix ans.’
Le règne du provisoire donc. Nous avons peur des choses définitives. » « Et pour
choisir une vocation, ajoutait le Pape, que ce soit le mariage, la vie consacrée,
le sacerdoce, on doit choisir dans une perspective du ‘définitif’, alors que nous
vivons dans une culture du provisoire. C’est un aspect de la culture de notre époque
que nous devons vivre et vaincre ».