2014-06-28 14:53:35

Le Pape rencontre la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople


Le Pape François a rencontré samedi 28 juin 2014, une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople, à l’occasion de la fête des Saints Pierre et Paul qui se célèbre ce dimanche 29 juin 2014.

Cette délégation est conduite par le métropolite Jean Zizioulas, de Pergame, co-président de la commission mixte internationale pour le dialogue entre catholiques et orthodoxes. Dans le discours qu’il leur a adressé, François est revenu sur les récentes rencontres qu’il a eues avec le Patriarche Bartholomée de Constantinople, notamment en Terre Sainte, pour commémorer le 50ème anniversaire de l’accolade historique de leurs prédécesseurs Paul VI et Athénagoras.
Ce geste prophétique, a dit le Pape, a donné une impulsion décisive à un chemin, qui grâce à Dieu, ne s’est jamais arrêté. François a, par la suite, évoqué ce don spécial du Seigneur d’avoir pu prier ensemble et unis sur le lieu du Sépulcre du Christ, « là où nous pouvons toucher de la main le fondement de notre espérance », a-t-il ajouté.


Cette joie de la rencontre s’est poursuivie auprès de la tombe de Pierre, lors de l’invocation pour la paix en Terre Sainte, dans les jardins du Vatican, en présence des présidents israélien et palestinien. « Le Seigneur nous a donné ces occasions de rencontre fraternelle, dans lesquelles nous avons eu la possibilité de manifester l’un à l’autre l’amour du Christ qui nous lie et de renouveler la volonté partagée de continuer à marcher ensemble sur le chemin vers la pleine unité.

Et le Pape d'expliquer : si nous apprenons à nous regarder en Dieu, "notre chemin sera encore plus rapide et notre collaboration plus efficace dans de nombreux aspects de la vie qui nous unissent déjà joyeusement ».

Ce regard théologal, a conclu François, se nourrit de foi, d’espérance et d’amour. Il est capable d’aboutir à une théologie authentique qui participe au regard que Dieu a sur soi-même et sur nous.

Le Pape a prié pour que la commission mixte internationale entre catholique et orthodoxes puisse être l’expression de cette compréhension profonde, de cette théologie faite à genoux.
Nous avons tous besoin de nous ouvrir avec courage et confiance à l’action de l’Esprit Saint, de nous laisser toucher par le regard du Christ, renforcé par le martyre de tant de nos frères qui ont réalisé l’œcuménisme du sang, a conclu François.








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