(RV) Entretien - C'est l’une des conséquences inattendues du conflit irakien
: Washington et Téhéran se sont rapprochés. Si une coopération directe semble exclue
entre Américains et Iraniens, des échanges d’information ont lieu entre les deux pays.
Tout cela pour soutenir le gouvernement irakien du Premier ministre chiite Nouri Al-Maliki.
Mais pour l’Iran, l’opération lancée par l’Etat Islamique en Irak et au Levant réveille
la peur des Iraniens chiites. L’avancée des jihadistes sur le territoire irakien voisin
relève pour eux de la menace existentielle.
L'éclairage de Thierry Coville
chercheur, spécialiste de l’Iran à l’Institut français des relations internationales
(IFRI) à Paris.