L'homme post-moderne, dans une réalité unidimensionnelle
(Radio Vatican) Entretien - Le pape François lundi soir, en inaugurant le Congrès
ecclésial du diocèse de Rome, a abordé différents thèmes concernant notre monde actuel
et le rôle de l’Eglise. Il a notamment dénoncé une société où les jeunes sont orphelins
d'un chemin sûr à suivre et d'espérances qui soutiennent la difficulté du quotidien.
Nous vivons des « vies accélérées », des journées « convulsives » : accompagner les
enfants à l’école, aller au travail où l’on vit parfois des tensions, se retrouver
dans les embouteillages avant de rentrer chez soi. Nombreux, explique le Pape, sont
ceux qui portent cette croix et aimeraient que leur enfants « trouvent un sens à leur
vie ». Souvent « les enfants sont orphelins ». « Parfois, a-t-il ajouté, on sent un
poids qui nous écrase et on s’interroge: Est-ce cela, la vie? »
Le Pape semblait
tracer le portrait de l’homme post-moderne pour qui la réalité ne serait plus « qu’unidimensionnelle »,
comme l’écrivait le philosophe allemand Herbert Marcuse. Ecoutons à ce propos le professeur
Hans-Christoph Askani, professeur de philosophie systématique et vice doyen de la
Faculté de théologie de l’université de Genève.