Les bénévoles de la Confédération nationale des «Miséricordes» d’Italie rencontreront
le pape François samedi prochain. Le rendez-vous commémorera la rencontre de ce mouvement
catholique actif en particulier dans la protection civile, le transport médical ou
encore les services sociaux, avec Jean Paul II, le 14 juin 1986. Il verra également
la participation de l’Association italienne de groupes de donneurs de sang.
Semaine
après semaine, la place Saint-Pierre et ses alentours ne désemplissent pas. Après
les carabiniers et les sportifs, le pape François accordera donc une audience aux
bénévoles des « Miséricordes » d’Italie, les 'Misericodie', venus en pèlerinage à
Rome. Une occasion pour les participants de recevoir la bénédiction du pontife ainsi
qu’une « nouvelle indication sur le chemin de la solidarité » qui anime ce mouvement,
peut-on lire sur le site internet des « Miséricordes ». La rencontre, à laquelle les
participants ont été invités à se rendre en uniforme de service, sera animée par des
groupes de jeunes de l’association. La poste italienne éditera un timbre spécial pour
marquer l’événement.
La plus ancienne forme de volontariat organisé
Outre
le 28e anniversaire de la rencontre avec Jean Paul II, le 14 juin marque aussi la
11e Journée mondiale des donneurs de sang, à l’initiative de l’Organisation mondiale
de la santé (OMS). Place Saint-Pierre, le pape saluera donc aussi des groupes de donneurs
de sang, appelés 'Fratres'. Jean Paul II avait exhorté les milliers de bénévoles des
« Miséricordes » rassemblés dans la salle Paul VI à être « les promoteurs et les défenseurs
de la civilisation de l’amour, les témoins inlassables de la culture de la charité
». Le pape polonais les avait reçu une seconde fois en 1996 et Benoît XVI avait rencontré
près de 7'000 volontaires en 2007.
La Confédération nationale des « Miséricordes
» réunit aujourd’hui quelque 700 confraternités en Italie, auxquelles adhèrent environ
670 000 membres, dans toute la Péninsule. Les 'Misericordie' d’Italie, fédérées à
partir de 1899, représentent la plus ancienne forme de volontariat organisé à travers
le monde. Elles remontent en effet à l’initiative du dominicain saint Pierre de Vérone
(1205-1252) qui rassembla en 1244 à Florence plusieurs habitants de tous âges et milieux
sociaux désireux “d’honorer Dieu par des œuvres de miséricorde envers leur prochain“,
dans l’anonymat le plus absolu et de manière totalement gratuite. (apic/imedia)