Afrique du Sud : Jacob Zuma hospitalisé Le ministre sud-africain des Mines
a déclaré samedi qu'une solution au conflit dans les mines de platine qui dure depuis
cinq mois pourrait être trouvée dès le début de la semaine prochaine. M. Ngoako Ramatlhodi,
ministre nouvellement installé, a indiqué que les médiateurs gouvernementaux tiendront
leur dernière réunion avec les syndicats et les patrons des mines de platine lundi. D’autre
part, le président Jacob Zuma a été hospitalisé samedi pour des examens en raison
d'une grande fatigue, a annoncé son bureau samedi M. Jacob Zuma qui est âgé de 72
ans, a reçu de ses médecins le conseil de prendre du repos, mais « il n'y a aucune
raison de s'inquiéter », a précisé la présidence sud-africaine. Le président Zuma
a été investi le 24 mai pour un second mandat à la tête du pays, après la victoire
de son parti, le Congrès national africain (ANC) aux élections du 7 mai avec 62% des
voix.
RD CONGO : Un peu de répit aux rebelles rwandais Le gouvernement
congolais a indiqué samedi qu'il voulait "donner une chance" au désarmement pacifique
des rebelles Rwandais des FDLR présents dans l'est de la République démocratique du
Congo. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dont certains membres
sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 dans leur pays, ont entrepris le
30 mai un processus de reddition. Le chef de la Mission de l'ONU en RDC, Martin
Kobler, a estimé mardi dernier qu'il était "important" de "maintenir la menace militaire"
sur les FDLR, qui, selon l'ONU, continuent de commettre des atrocités contre des civils
au Congo.
OUGANDA : La loi anti-sida contestée La commission gouvernementale
sur le sida de l'Ouganda a appelé vendredi le président ougandais à ne pas promulguer
la loi récemment adoptée par le Parlement sur le sida, la jugeant "absurde". La
loi adoptée malgré l'opposition d'ONG, criminalise la transmission intentionnelle
du virus, autorise la divulgation du statut sérologique d'une personne et prévoit
des tests obligatoires. Elle entrera en vigueur dès que le Président Yoweri Museveni
l’aura promulguée. Le but de cette loi sur le sida est officiellement d'enrayer
la propagation de la maladie en Ouganda où l'épidémie connaît un regain.
COTE
D’IVOIRE : Pas de visite à Simone Gbagbo pour Affi N’Guessan Le président du
Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, n'a pu rendre visite à
l'épouse de l'ex président, Simone Gbagbo, détenue à Odienné, le maire de cette ville
du nord-ouest ayant interdit sa venue. « Le maire a écrit que compte tenu des tensions
qui existaient depuis 48 heures, que nous n'avons pu constater" » la visite de Pascal
Affi N'Guessan « n'était pas possible », a déclaré Franck Bamba, responsable de la
communication pour le FPI, dont une délégation sillonne le nord-ouest de la Côte d'Ivoire
depuis dimanche. La faute incomberait à des "ultras du RDR", qui refusaient la
venue du FPI dans cette zone traditionnellement favorable au Rassemblement des républicains,
le parti du président Alassane Ouattara, vainqueur de M. Gbagbo à la présidentielle
de 2010, a déploré M. Bamba.
SENEGAL : La cour anti-corruption chahutée Des
organisations de défense des droits de l'homme ont contesté le tribunal spécial devant
juger le mois prochain le fils de l'ex président Abdoulaye Wade, estimant que cette
cour anti-corruption ne garantissait pas un procès équitable. Karim Wade doit être
jugé à partir du 31 juillet pour "enrichissement illicite" à hauteur de 178 millions
d'euros lorsqu'il était ministre de son père. Il doit comparaître devant la Cour de
répression de l'enrichissement illicite (CREI), une juridiction spéciale réactivée
par le président Macky Sall après son élection en 2012 face à Abdoulaye Wade.
EGYPTE:
La sentence contre les islamistes renvoyée au 5 juillet La justice a ajourné samedi
son verdict dans le procès du guide spirituel des Frères musulmans, Mohamed Badie,
et de 37 co-accusés, jugés pour des violences ayant fait deux morts en 2013 dans le
delta du Nil. Dans la même affaire, elle a néanmoins condamné à la peine de mort dix
accusés en fuite, la décision finale sur ces peines étant attendue le 5 juillet, comme
le verdict contre M. Badie et les 37 autres accusés. L'audience a été chaotique:
après être entrés dans le box des accusés, les 38 accusés emprisonnés ont scandé des
slogans contre l'armée, artisane de la destitution de M. Morsi, et ont été insultés
par un témoin. Sur le plan économique, la directrice générale du FMI, Christine
Lagarde, a félicité le nouveau président de l'Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, et l'a
assuré de la volonté "intacte" de l'institution d'aider son pays. Mme Lagarde "s'est
entretenue par téléphone jeudi avec le président égyptien nouvellement élu.
TUNISIE
: La torture continue La torture persisterait en Tunisie en dépit de la volonté
affichée des autorités de mettre fin à cette pratique largement répandue sous le régime
de Ben Ali, l’ancien président. Le rapporteur des Nations unies sur la question, Juan
E. Méndez, a estimé qu’il y a certes "des développements très encourageants" mais
qu'il y a des résultats plus décevants quand on en vient spécifiquement à la torture.
D’autre part, les autorités tunisiennes disent avoir intercepté vendredi soir
67 migrants clandestins en partance pour l'Europe, après en avoir déjà interpellé
plus de 200 la veille au large de Zarzis, dans le sud du pays. Parmi les migrants,
en majorité nigérians, figuraient trois femmes enceintes et quatre enfants,.
MAROC
: Les immigrants voulaient traverser Près de 100 clandestins ont été arrêtés
vendredi près de Tanger, dans le nord du Maroc, alors qu'ils tentaient de rejoindre
les côtes espagnoles, a indiqué un communiqué des autorités locales. Le Maroc affirme
que quelque 30.000 clandestins se trouvent sur son sol et a annoncé une "nouvelle
politique migratoire" qui prévoit notamment la régularisation de plusieurs milliers
de migrants.AFP/RV