2014-06-07 15:59:13

L'Afrique en bref, samedi 07 juin 2014


Afrique du Sud : Jacob Zuma hospitalisé
Le ministre sud-africain des Mines a déclaré samedi qu'une solution au conflit dans les mines de platine qui dure depuis cinq mois pourrait être trouvée dès le début de la semaine prochaine. M. Ngoako Ramatlhodi, ministre nouvellement installé, a indiqué que les médiateurs gouvernementaux tiendront leur dernière réunion avec les syndicats et les patrons des mines de platine lundi.
D’autre part, le président Jacob Zuma a été hospitalisé samedi pour des examens en raison d'une grande fatigue, a annoncé son bureau samedi M. Jacob Zuma qui est âgé de 72 ans, a reçu de ses médecins le conseil de prendre du repos, mais « il n'y a aucune raison de s'inquiéter », a précisé la présidence sud-africaine.
Le président Zuma a été investi le 24 mai pour un second mandat à la tête du pays, après la victoire de son parti, le Congrès national africain (ANC) aux élections du 7 mai avec 62% des voix.

RD CONGO : Un peu de répit aux rebelles rwandais
Le gouvernement congolais a indiqué samedi qu'il voulait "donner une chance" au désarmement pacifique des rebelles Rwandais des FDLR présents dans l'est de la République démocratique du Congo. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dont certains membres sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 dans leur pays, ont entrepris le 30 mai un processus de reddition.
Le chef de la Mission de l'ONU en RDC, Martin Kobler, a estimé mardi dernier qu'il était "important" de "maintenir la menace militaire" sur les FDLR, qui, selon l'ONU, continuent de commettre des atrocités contre des civils au Congo.

OUGANDA : La loi anti-sida contestée
La commission gouvernementale sur le sida de l'Ouganda a appelé vendredi le président ougandais à ne pas promulguer la loi récemment adoptée par le Parlement sur le sida, la jugeant "absurde".
La loi adoptée malgré l'opposition d'ONG, criminalise la transmission intentionnelle du virus, autorise la divulgation du statut sérologique d'une personne et prévoit des tests obligatoires. Elle entrera en vigueur dès que le Président Yoweri Museveni l’aura promulguée.
Le but de cette loi sur le sida est officiellement d'enrayer la propagation de la maladie en Ouganda où l'épidémie connaît un regain.

COTE D’IVOIRE : Pas de visite à Simone Gbagbo pour Affi N’Guessan
Le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, n'a pu rendre visite à l'épouse de l'ex président, Simone Gbagbo, détenue à Odienné, le maire de cette ville du nord-ouest ayant interdit sa venue. « Le maire a écrit que compte tenu des tensions qui existaient depuis 48 heures, que nous n'avons pu constater" » la visite de Pascal Affi N'Guessan « n'était pas possible », a déclaré Franck Bamba, responsable de la communication pour le FPI, dont une délégation sillonne le nord-ouest de la Côte d'Ivoire depuis dimanche.
La faute incomberait à des "ultras du RDR", qui refusaient la venue du FPI dans cette zone traditionnellement favorable au Rassemblement des républicains, le parti du président Alassane Ouattara, vainqueur de M. Gbagbo à la présidentielle de 2010, a déploré M. Bamba.

SENEGAL : La cour anti-corruption chahutée
Des organisations de défense des droits de l'homme ont contesté le tribunal spécial devant juger le mois prochain le fils de l'ex président Abdoulaye Wade, estimant que cette cour anti-corruption ne garantissait pas un procès équitable. Karim Wade doit être jugé à partir du 31 juillet pour "enrichissement illicite" à hauteur de 178 millions d'euros lorsqu'il était ministre de son père. Il doit comparaître devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), une juridiction spéciale réactivée par le président Macky Sall après son élection en 2012 face à Abdoulaye Wade.

EGYPTE: La sentence contre les islamistes renvoyée au 5 juillet
La justice a ajourné samedi son verdict dans le procès du guide spirituel des Frères musulmans, Mohamed Badie, et de 37 co-accusés, jugés pour des violences ayant fait deux morts en 2013 dans le delta du Nil. Dans la même affaire, elle a néanmoins condamné à la peine de mort dix accusés en fuite, la décision finale sur ces peines étant attendue le 5 juillet, comme le verdict contre M. Badie et les 37 autres accusés.
L'audience a été chaotique: après être entrés dans le box des accusés, les 38 accusés emprisonnés ont scandé des slogans contre l'armée, artisane de la destitution de M. Morsi, et ont été insultés par un témoin.
Sur le plan économique, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a félicité le nouveau président de l'Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, et l'a assuré de la volonté "intacte" de l'institution d'aider son pays. Mme Lagarde "s'est entretenue par téléphone jeudi avec le président égyptien nouvellement élu.

TUNISIE : La torture continue
La torture persisterait en Tunisie en dépit de la volonté affichée des autorités de mettre fin à cette pratique largement répandue sous le régime de Ben Ali, l’ancien président. Le rapporteur des Nations unies sur la question, Juan E. Méndez, a estimé qu’il y a certes "des développements très encourageants" mais qu'il y a des résultats plus décevants quand on en vient spécifiquement à la torture.
D’autre part, les autorités tunisiennes disent avoir intercepté vendredi soir 67 migrants clandestins en partance pour l'Europe, après en avoir déjà interpellé plus de 200 la veille au large de Zarzis, dans le sud du pays. Parmi les migrants, en majorité nigérians, figuraient trois femmes enceintes et quatre enfants,.

MAROC : Les immigrants voulaient traverser
Près de 100 clandestins ont été arrêtés vendredi près de Tanger, dans le nord du Maroc, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles, a indiqué un communiqué des autorités locales.
Le Maroc affirme que quelque 30.000 clandestins se trouvent sur son sol et a annoncé une "nouvelle politique migratoire" qui prévoit notamment la régularisation de plusieurs milliers de migrants.AFP/RV







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