Revue de la presse catholique d’Afrique. Mercredi 28 mai 2014
La revue de presse de ce jour nous donne l’occasion de revenir sur des événements
à caractère jubilaire que nous rapportent le site SENKTO (Sénégal),
le site CENCO (RD Congo), le journal La Semaine Africaine
(Congo-Brazzaville) et aussi L’Effort camerounais à Douala.
Au
Sénégal tout d’abord, SENKTO nous apprend que pendant trois jours, du
vendredi 23 mai au dimanche 25, l’Archidiocèse de Dakar a célébré le jubilé d’or sacerdotal
de son Archevêque le Cardinal Théodore Adrien Sarr et de son vicaire épiscopal, l’Abbé
Léon Diouf. Un concert d’orgue et de chant choral; une veillée de prière à la paroisse
Sainte Thérèse de Grand-Dakar et la messe solennelle du jubilé ont été les principales
activités dans ce double jubilé. SENKTO rappelle que « le Cardinal Sarr
a été ordonné prêtre, à Ngasobil, le 28 mai 1964, en même temps que d’autres prêtres
du diocèse de Ziguinchor, notamment Abbé François Diandy, Nazaire Badji, Pierre Diédhiou
et un moine de Keur Moussa, le Père Michel Heinum. Les regrettés Monseigneur Jacques
Sarr et l’Abbé Emmanuel Sarr, tous deux de l’Archidiocèse de Dakar, font partie de
la promotion de 1964. Quant à l’Abbé Léon Diouf, il le fut à Rome, le 19 décembre
de la même année ».
En République démocratique du Congo, CENCO
nous apprend que les Evêques de la Province ecclésiastique de Mbandaka ont publié
une lettre sur la situation socio-politique de leur territoire. Réunis en Assemblée
Episcopale Statutaire à Bikoro, du 02 au 05 mai 2014, les Evêques se sont dits interpellés
par les événements tournant autour de la suspension des activités de l’assemblée provinciale
de l’Equateur, par le gouvernement central. « La situation catastrophique actuelle
de l’Equateur s’explique principalement par une cupidité éhontée de certains hommes
publics qui ne pensent qu’à s’accaparer de l’argent de la Province », notent les Evêques.
CENCO écrit que devant cette situation qui ne favorise pas le progrès
de la et qui ne fait qu’accentuer la misère du peuple, les Evêques recommandent «
que le Gouvernement national ait le même souci du développement de la Province de
l’Equateur comme pour toutes les autres provinces du Pays ; que les Députés provinciaux
s’acquittent loyalement de leur mission au service du développement de la Province
; que le Gouvernement provincial utilise l’argent de la Province pour le développement
et que les politiciens cessent de considérer la Province de l’Equateur comme « leurs
boutiques privées ». Ils dénoncent la « stratégie satanique de division qui part du
niveau provincial jusque dans les familles ».
Dans La Semaine Africaine,
nous lisons que les communautés catholiques de la diaspora congolaise en France ont
organisé une messe à l’occasion du dixième anniversaire de la mort de l’Archevêque
de Brazzaville, Mgr Barthélemy Batantu, décédé le 24 avril 2004. La messe a eu lieu
à Saint Denys de la Chapelle, à Paris. Le père spiritain Didace Malanda, prédicateur,
a centré son homélie sur l’héritage laissé par Mgr Batantu son ancien de promotion.
« Il a apporté un souffle nouveau dans la musique et le chant, tant dans la liturgie
que dans la Schola populaire dont il est le fondateur. C’est pour l’Eglise du Congo
un motif de fierté et d’action de grâces », a-t-il dit selon ce que rapporte dans
le journal de l’Eglise Jean-Baptiste Milandou.
Enfin, terminons par le cri
du cœur que lance au Cameroun l’Effort camerounais, journal paraissant
à Douala. « Depuis leur enlèvement dans la nuit du vendredi 4 avril au samedi 5 avril
2014 dans la paroisse Saint Marc de Tchere-Tchakidjebe, à 18 km de Maroua, l’Église
est sans nouvelles de la Sœur canadienne Gilberte Bissière et des deux prêtres italiens
Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri. À ce jour, aucune revendication officielle
de la part des ravisseurs des trois religieux expatriés », ni de raison de ces enlèvements.
«Depuis le rapt des religieux à l’Extrême-Nord, le dispositif sécuritaire a été renforcé
au niveau de la ceinture frontalière du Cameroun et du Nigéria. Des renforts qui sont
déployés ratissent en direction du parc de Waza où les fugitifs auraient disparu »,
nous apprend Jean Pierre Hachda.