(RV) L’Institut français de Rome rendra hommage à Vladimir Ghika, ce lundi, un an
après sa béatification, le 31 août 2013 à Bucarest. Environ 8 000 fidèles avaient
assisté à la célébration dont de nombreux pèlerins venus de France où ce prince roumain,
né à Istanbul dans une famille orthodoxe, a étudié et exercé comme prêtre pendant
plus de quinze ans au diocèse de Paris.
Diplomate, apôtre de la charité auprès
des déshérités, précurseur de l’œcuménisme, de la banlieue parisienne à l’Europe de
l’Est, Vladimir Ghika est mort en martyr en 1954, des suites des mauvais traitements,
dans l’une des plus sinistres prisons politiques communistes roumaines. Il avait été
arrêté pour avoir maintenu le lien avec le Vatican et avec son frère, ancien ministre
des affaires étrangères, exilé en Suisse.
Ce lundi à Rome, plusieurs personnalités
évoqueront cette figure singulière du catholicisme européen du XXe siècle : l’archevêque
catholique de Bucarest, Mgr Ioan Robu, le philosophe Bodgan Tataru-Cazaban, ambassadeur
de Roumanie près du Saint-Siège et l’historienne Clémence de Rouvray. La conférence
donnée à l’Institut français s’intitule Vladimir Ghika, un itinéraire spirituel entre
France et Roumanie.