2014-05-24 17:09:17

L’Afrique en bref, samedi 24 mai 2014


Malawi : Elections
La présidente du Malawi, Joyce Banda, a annulé samedi l'élection présidentielle, en passe d'être gagnée par son principal rival Peter Mutharika, en invoquant de "graves irrégularités" dans le scrutin du 20 mai.
La Constitution du Malawi n'autorise pas la présidente Joyce Banda à annuler les élections présidentielle et législatives du 20 mai, a dénoncé samedi le candidat arrivé en tête selon des résultats partiels, Peter Mutharika.
Mali : Conflit
Un accord de cessez-le-feu a été signé vendredi entre Bamako et les trois principaux groupes armés du nord du Mali contrôlant la ville de Kidal, à l'issue de discussions avec le président de l'Union africaine Mohamed Ould Abdel Aziz.
Nigeria : Crise
Le gouvernement nigérian toujours sous une forte pression internationale comme locale pour retrouver les 223 lycéennes encore otages du groupe armé islamiste Boko Haram, figure désormais sur la liste noire de l'ONU des organisations terroristes liées à Al-Qaïda.
Le chef des musulmans du Nigeria a appelé à une journée de prières dimanche dans la capitale fédérale Abuja pour lutter contre l'insurrection armée du groupe Boko Haram.
Afrique du Sud : Investiture
Jacob Zuma, président de l'Afrique du Sud depuis 2009, a été investi samedi pour un second mandat, annonçant une transformation socio-économique "radicale" du pays où des inégalités criantes persistent depuis la fin de l'apartheid il y a 20 ans.
Gabon : Forum économique
Le 3e New York Forum Africa, rassemblant plusieurs centaines de personnalités issues des milieux économiques, universitaires et artistiques sur le thème de la "transformation du continent", poursuit ses travaux au Gabon jusqu'à dimanche.
Centrafrique
Un accrochage a opposé samedi à Bambari, dans le centre du pays, des "éléments incontrôlés" de l'ex-rébellion Séléka à des forces françaises, a indiqué un porte-parole de l'état-major de l'armée française. La violence reste le quotidien en Centrafrique, particulièrement en province où miliciens et combattants de l'ex-rébellion Séléka - qui s'est dotée d'un nouvel état-major en dépit des protestations du gouvernement - s'affrontent et commettent des exactions contre la population dans les zones où les forces internationales ne sont pas déployées.
AFP/RV









All the contents on this site are copyrighted ©.