Nigeria : Crise La capitale française Paris, a accueilli samedi un mini-sommet
africain autour du président nigérian Goodluck Jonathan pour établir une stratégie
commune contre Boko Haram, un mois après l'enlèvement de plus de 200 lycéennes et
après une attaque dans la nuit contre un camp de Chinois au Cameroun, attribuée au
groupe islamiste. Cette nouvelle opération attribuée au groupe islamiste accroît
encore un peu plus la pression sur le sommet de Paris au moment où la stratégie du
président nigérian Goodluck Jonathan pour le combattre est de plus en plus contestée. Guinée
Bissau : Elections La Guinée-Bissau est à la veille du second tour de l'élection
présidentielle, qui oppose José Mario Vaz, 57, candidat du principal parti du pays,
et Nuno Gomes Nabiam, 51 ans, candidat sans étiquette mais qui a la faveur de militaires.
Centrafrique : Violence Le cycle de violence continue dans la province
centrafricaine, et en particulier dans les régions Nord et Centre du pays, où chaque
jour des exactions de mouvements armés -milices et ex-rébellions- font des victimes
parmi les populations civiles. Libye : Affrontements Le chef d'une force
paramilitaire en Libye s'est dit samedi déterminé à poursuivre son opération contre
des milices islamistes à Benghazi, au lendemain de combats ayant fait 37 morts dans
cette ville de l'Est, où l'armée est impuissante à endiguer les violences. Mali
: Rébellion Le Premier ministre malien Moussa Mara a reporté une visite prévue
à Kidal dans le nord du pays, fief des rebelles touareg après un échange de tirs entre
les rebelles et l'armée malienne samedi. Le Premier ministre était attendu dans la
région dans le cadre de sa première visite dans le Nord depuis sa prise de fonction
en avril. Afrique du Sud : Mines Le directeur du numéro un mondial du
platine en Afrique du Sud, Anglo Americain Platinium, Amplats, a présenté ses excuses
samedi après ses commentaires "déplacés" sur le salaire des cadres et celui des mineurs
en grève, qui avaient soulevé l'indignation. Tunisie : Justice Ali Seriati,
ancien directeur de la sécurité présidentielle tunisienne, accusé d'avoir facilité
la fuite du président déchu Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, est sorti de
prison samedi. Cet homme-clé du système Ben Ali avait été condamné en juillet 2012
à 20 ans de prison par le tribunal militaire de Tunis dans l'affaire dite "des martyrs
et blessés de la révolution" du grand Tunis, la répression de manifestations ayant
fait des dizaines de victimes. Sa peine a été réduite à trois ans début avril 2014
après la requalification des faits en "non-assistance à une personne en danger". Mozambique
: Gouvernance Quelque 700 Mozambicains ont protesté vendredi dans les rues
de Maputo pour exprimer leur indignation face à l'attribution de généreux avantages
en nature et indemnités au président et aux parlementaires. Les manifestants ont appelé
le président Armando Guebuza a bloquer la loi attribuant ces avantages lorsqu'elle
arrivera sur son bureau.