La foi est un don de Dieu mais, nous ne pouvons pas la recevoir détachés de l’Eglise
Les choses de Dieu ne peuvent pas seulement se comprendre avec l'intelligence, il
faut aussi ouvrir son cœur à l’Esprit Saint». C’est ce qu’a affirmé ce mardi matin
le Pape lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le Pape
a souligné que la foi est un don de Dieu mais nous ne pouvons pas la recevoir si nous
vivons « détachés » du peuple, de l’Église. Se basant sur les lectures du jour,
François a indiqué que l’Esprit Saint nous porte doucement et la vertu est de ne pas
opposer de résistance, d’être docile à l’Esprit Saint. L’Esprit Saint agit aujourd’hui
dans l’Église, il agit aujourd’hui dans notre vie. L’un d’entre vous pourra me dire
: « Je ne l’ai jamais vu ! ». « Mais fait attention à ce qui se passe, à ce qu’il
te vient à l’esprit, à ce qu’il te vient dans le cœur. De bonnes choses ? C’est l’Esprit
Saint qui t’invite à suivre ce chemin. Il faut de la docilité ! De la docilité à l’Esprit
Saint ».
Jésus, a ainsi mis en évidence, «va outre» et dit «quelque chose
de très fort» : “Vous ne croyez pas parce que vous ne faites pas partie de mes brebis!
Vous ne croyez pas parce que vous n’appartenez pas au peuple d’Israël. Vous êtes sortis
de ce peuple. Vous faites partie de l’aristocratie de l’intellect ». Ce comportement,
a-t-il avertit, « ferme le cœur ». Ils ont renié leur propre peuple :
La foi
est un don de Dieu ! Mais la foi vient si tu appartiens au peuple. Si tu es-maintenant-dans
l’Église, si tu es aidé par les sacrements, par les frères, par l’assemblée. Si tu
croies que cette Église est le peuple de Dieu. Ces gens s’étaient détachés, ils ne
croyaient pas au Peuple de Dieu, ils croyaient seulement leurs choses et s’étaient
construit tout un système de commandements qui chassaient les gens : ils chassaient
les gens et ils ne les laissaient pas entrer dans l’Église, dans le peuple. Ils ne
pouvaient pas croire ! C’est le péché de résister à l’Esprit Saint ».
“Deux
groupes de gens”, a repris le Pape, ceux “de la douceur, des gens doux, humbles, ouverts
à l’Esprit Saint” et l’autre, des gens “orgueilleux, suffisants, superbes, détachés
du peuple, faisant partie de l’aristocratie de l’intellect, qui ont fermé les portes
et résistent à l’Esprit Saint”. « Ce n’est pas de l’entêtement, a-t-il dit, c’est
plus que cela : c’est avoir le cœur dur ! Et c’est encore plus dangereux ! Regardant
ces deux groupes de personnes, « demandons au Seigneur la grâce de la docilité à l’Esprit
Saint pour aller de l’avant dans la vie, pour être créatifs et être joyeux, parce
que les autres personnes n’étaient pas joyeuses ». Et lorsqu’ « il y a tant de sérieux-
a-t-il affirmé-il n’y a pas l’Esprit de Dieu ». Nous demandons, donc, « la grâce de
la docilité et que l’Esprit Saint nous aide à nous défendre de cet autre mauvais esprit
de la suffisance, de l’orgueil, de la fierté, de fermer son cœur à l’Esprit Saint
».