Congo-RD Congo : Au moins 7 personnes tuées Au moins trois policiers congolais
et quatre délinquants présumés originaires de la République démocratique du Congo
ont été tués lors d'une interpellation qui mal tourné à Owando, à plus de 500 kilomètres
au nord de Brazzaville, a-t-on appris de sources policière et militaire. Selon
une source à la direction générale de la police, les policiers tués étaient partis,
à l'aube, interpeller les délinquants qui seraient impliqués dans des actes de violences
et de braquage enregistrés ces dernières semaines à Owando. Un guet-apens a ensuite
été tendu aux assaillants par la force de l'ordre à Obouya à 60 kilomètres d'Owando.
Une fusillade a éclaté: quatre assaillants ont été abattus; quatre autres ont été
arrêtés et huit autres assaillants ont pris la fuite dans une zone marécageuse, a
affirmé encore la police, faisant état de nombreux blessés. Afrique du Sud :
Elections La police sud-africaine a annoncé samedi l’arrestation dans la nuit
d'une soixantaine de personnes, après une émeute dans un township de Johannesburg
déclenchée par des accusations de fraude aux élections législatives de mercredi. Depuis
vendredi, au moins 59 personnes ont été arrêtées pour violence publique, a déclaré
le porte-parole de la police, Neville Malila. La police a utilisé des grenades
assourdissantes et tiré des balles de caoutchouc pour disperser la foule, qui a atteint
400 personnes, selon M. Malila. Aucune victime n'a été signalée. L'armée semblait
avoir quitté le quartier samedi, un de ces lotissements-ghettos construits pour les
Sud-Africains noirs, métis et indiens sous le régime d'apartheid, et qui craquent
aujourd'hui de partout sous le poids de leurs nouveaux habitants qui vivent dans des
bidonvilles. Des véhicules blindés de la police continuaient néanmoins de sillonner
les rues jonchées de débris. L'ANC, a remporté le scrutin mais a été accusé par
le Parti Inkatha de la liberté d'avoir truqué le scrutin dans le township d'Alexandra. Du
coup, des habitants furieux ont manifesté vendredi soir, brûlant des pneus et construisant
des barricades sur les routes, et l'armée a été envoyée en renfort pour mettre fin
aux troubles, a indiqué la police. Le porte-parole local de l’ANC, Nkenke Kekana,
pour sa part, a imputé les troubles à l'Inkatha, qui a perdu des circonscriptions
clés à Alexandra. Pour la première fois depuis 1994, l'ANC a réuni à prendre ces
circonscriptions à l'Inkatha. C'est la cause de la violence, a-t-il déclaré. De
son côté, le dirigeant du mouvement Combattants pour la liberté économique, Julius
Malema, a appelé les habitants des townships à accepter les résultats du scrutin. Aux
législatives, l'ANC, au pouvoir depuis la fin du régime raciste d'apartheid en 1994,
a obtenu une confortable majorité avec 62,16% des voix, en recul cependant par rapport
à son score de 2009 soit 65,90%, devant le principal parti d'opposition, l'Alliance
démocratique, opposition libérale, arrivé en deuxième position avec 22,22%. Centrafrique
: Réaménagement gouvernementale ? La présidente centrafricaine de transition,
Catherine Samba Panza prévoit de réaménager son gouvernement trois mois après sa mise
en place, dans un contexte de violences intercommunaitaires persistantes. Mme Samba
Panza a expliqué que trois mois après, il faut faire une évaluation de l'action des
ministres. Ceux qui ont tenu le cap, vont rester. Ceux qui n'auront pas tenu le cap,
je serai obligée de faire un réaménagement à ce niveau-là", a-t-elle ajouté sans indiquer
de date pour un remaniement. Sur la situation sécuritaire, elle rappelle que le
niveau d'insécurité à son arrivée était intenable. Des efforts ont été faits vraiment
au niveau du gouvernement et également au niveau des forces internationales pour amener
le niveau d'insécurité à un niveau acceptable, juge-t-elle. Evoquant les rumeurs
quasi-constantes dans la capitale d'offensives des miliciens anti-balaka ou de combattants
Séléka, la présidente dit avoir appris comme tout le monde ces rumeurs-là. Nous prenons
toutes les dispositions sécuritaires qu'il faut pour faire face à ces rumeurs. Par
ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU a décrété vendredi des sanctions contre
trois responsables centrafricains: l’ex-président François Bozizé, le coordinateur
des milices anti-balaka Levy Yakété et le numéro deux de l'ex-coalition rebelle Séléka,
Nourredine Adam. Ces sanctions ciblées, prévues par la résolution de l'ONU du 28
janvier dernier et proposées par la France et les Etats-Unis, consistent en un gel
des avoirs et une interdiction de voyager. La décision a été prise par le Comité
des sanctions, qui dépend du Conseil de sécurité. Elle avait été retardée pendant
plusieurs semaines par la Russie et la Chine, qui réclamaient du temps pour examiner
ces dossiers mais qui ont finalement donné leur feu vert, selon des diplomates. Soudan
du Sud : Cessez-le-feu L’actualité africaine c’est aussi le Soudan du Sud
où le gouvernement du président Salva Kiir et les rebelles de Riek Machar avaient
prévu instaurer samedi soir un cessez-le feu au Soudan du Sud, dévasté par presque
cinq mois d'un conflit marqué par de nombreuses atrocités. Le porte-parole de l'armée
soudanaise, Philip Aguer, a déclaré pour sa part, que la trêve semblait déjà en place
sur le terrain. D'après les informations dont je dispose, il n'y a aucun accrochage
aujourd'hui samedi, a-t-il dit. Le président Kiir et Riek Machar, son ancien vice-président
ayant pris le maquis, ont signé vendredi à Addis Abeba en Ethiopie, un engagement
à cesser les hostilités. Ils ont convenu que toutes les activités hostiles cesseraient
dans les 24 heures, et qu'un gouvernement de transition offre les meilleures chances
au peuple du Soudan du Sud avant de prochaines élections dont la date n'a pas été
précisée, selon Seyoum Mesfin, de l'Autorité intergouvernementale pour le développement,
Igad, l'organisation sous-régionale est-africaine ayant assuré la médiation dans les
pourparlers. Clause essentielle pour la population au bord de la famine, l'accord
prévoit également l'ouverture de couloirs humanitaires et la coopération avec les
agences humanitaires et de l'ONU afin que l'aide humanitaire atteigne toutes les zones
du Soudan du Sud, a précisé le médiateur. Nigéria : Déclaration de Michelle
Obama A propos des lycéennes enlevées au Nigéria, Michelle Obama a dénoncé
samedi l'enlèvement insensé de plus de 200 lycéennes au Nigeria et prévenu qu'il illustrait
le rejet de l'éducation des jeunes filles par les extrémistes, une tendance qu'elle
a appelé à combattre. Comme des millions de gens dans le monde entier, mon mari
et moi-même éprouvons de la révolte et du chagrin après l'enlèvement de plus de 200
jeunes Nigérianes, a expliqué Mme Obama, qui a pris pour la première fois la place
de son époux Barack pour prononcer l'allocution hebdomadaire de la Maison Blanche. Cet
acte insensé a été commis par un groupe terroriste déterminé à empêcher ces filles
de recevoir une éducation, a remarqué la première dame, à la veille de la Fête des
Mères célébrée dimanche aux Etats-Unis. Mme Obama a aussi appelé à prier pour le
retour sain et sauf des Nigérianes. Tunisie : Réduction de peines Le
porte-parole de la Cour d'appel tunisienne a indiqué samedi que, l'un des dirigeants
d’un groupe violent proche des islamistes, condamné en mars dernier à 14 mois de prison,
a vu sa peine allégée à trois mois en appel. Imed Dghij, chef de l'une des sections
de la Ligue de protection de la révolution, avait été condamné en première instance
à huit mois de prison pour incitation à la violence et six mois pour atteinte à autrui
via les réseaux sociaux. Vendredi soir, la Cour d'appel a réduit la première peine
à trois mois et invalidé la deuxième après avoir requalifié l'accusation, a déclaré
à l'AFP son porte-parole, Habib Torkhani. Ses militants de la Ligue de protection
de la révolution, sont soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant du parti Nidaa
Tounes à Tataouine dans le sud à l'automne 2012, ainsi que d'une attaque contre le
siège d’un syndicat. AFP/RV