2014-05-09 15:13:01

La rencontre de Jésus et de Zachée au cœur des entretiens entre le Pape et les organismes de l’ONU


Le Pape François a reçu ce vendredi matin au Vatican, une délégation des Nations unies, emmenée par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

François a tenu à saluer le travail des agences onusiennes, leur engagement en faveur de la paix et du développement humain, mais leur a demandé d’aller plus loin, les invitant à faire preuve de « courage » et de « générosité », à combattre la « culture du déchet », « l’économie de l’exclusion » pour que l’humanité entière puisse bénéficier des bénéfices du progrès.

Les peuples espèrent et méritent toujours mieux

C’est un vibrant plaidoyer en faveur de la justice sociale, et de la solidarité envers les plus pauvres, que le Pape a livré à la délégation onusienne. Oui, le travail accompli est grand, oui les efforts pour assurer la paix et la protection des personnes est louable, mais il est une chose qu’il ne faut perdre de vue, assure François : les peuples espèrent et méritent toujours mieux !

D’où l’urgente nécessité de ne pas se satisfaire des acquis, mais de s’engager toujours plus en faveur de la justice, contre les inégalités, contre cette culture du déchet et de mort qui menacent insidieusement de devenir la norme.

Le riche publicain a partagé ses biens avec les pauvres

L’esprit de solidarité et de partage doit donc être promu, coûte que coûte. Et le Pape d’évoquer très simplement l’épisode l’évangélique de Zachée, le riche publicain, qui bouleversé par le regard de Jésus, opte pour le partage de ses biens avec les pauvres. Voilà, pour le Pape, l’esprit qui doit guider les acteurs de la coopération internationale. Partage et solidarité doivent être les pivots de l’action politique et économique. Il faut œuvrer avec courage et générosité pour une juste répartition des richesses, pour qu’une grande partie de l’humanité ne soit plus « exclue des bénéfices du progrès et reléguée comme citoyens de seconde classe ».

La conscience de la dignité de l’autre, du caractère « sacré et inviolable » de sa vie « depuis sa conception jusqu’à son terme naturel », rappelle le Pape, doit impulser cet élan de partage et d’ouverture. Une disposition d’esprit qui va bien au-delà des théories et des systèmes économiques.
(Photo: le Pape François et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon)







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