(RV) Entretien - La communauté internationale se mobilise pour les lycéennes
enlevées dans le nord du Nigéria par Boko Haram. Ce mercredi, le Royaume-Uni et la
France ont fait part de leur volonté d’aider à les retrouver. Le même jour, 11 nouvelles
jeunes filles ont été enlevées par la secte islamiste. Elles viennent s’ajouter aux
quelques 270 adolescentes kidnappées le mois dernier.
Avec ces actes, le groupe
terroriste semble s’attaquer à l’éducation. La traduction de son nom serait d’ailleurs
« l’éducation occidentale est un pêché ». Un surnom pourtant récusé par Boko Haram,
selon Marc-Antoine Pérouse de Montclos, professeur à l’Institut français de géopolitique
à Paris VIII. Car l’éducation n’est pas la cible première du groupe. Eclairage
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Photo:
une manifestation de femmes contre Boko Haram, à Port-Harcourt