(RV) La loi des séries continue. Après l'église Ste Odile à Paris, et plus récemment
l’église Saint-Etienne en région parisienne, c'est l’église St Roch, à Nice, classé
monument historique qui a fait l’objet d’un véritable saccage dans la nuit de samedi
à dimanche : vitres brisées, tiroirs renversés, documents épars, trois tabernacles
fracturés, et le mur d’une salle paroissiale détruit à la masse. Aucun objet religieux
n’a été volé, ce qui exclut, de fait, l’hypothèse du vol. Une consolation toutefois
dans cette affaire sordide : l’un des tabernacles, qui contenait les hosties consacrées,
a résisté et ne s’est pas ouvert. La messe dominicale a, en outre, pu être célébrée.
Les
réactions face à cette nouvelle profanation ne se sont pas faites attendre. Christian
Estrosi, le maire UMP de la ville, a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte
gratuit et malveillant perpétré à l'encontre d'un lieu de culte », assurant qu'il
mettrait « à la disposition des enquêteurs tous les moyens de la ville, et notamment
les enregistrements des caméras de vidéo-protection, pour retrouver, au plus vite,
les auteurs de ces actes inqualifiables ». La police scientifique a d’ailleurs
expertisé les lieux dans la matinée et une enquête a été ouverte.
Eric Ciotti,
président du conseil général des Alpes-Maritimes, a quant à lui dénoncé « avec
la plus grande fermeté ces agissements abjects et lâches envers un lieu de culte,
qui n’ont pas leur place dans notre République ». Venu apporter mon soutien au
prêtre, à la communauté paroissiale et aux fidèles de l'église, l’élu souhaite que
le, ou les coupables « soient confondus et condamnés avec toute la sévérité qui
s’impose ». (Avec Nice-Matin et Aleteia)