RD Congo : Au moins 37 personnes tuées Au moins 37 personnes ont été tuées
mardi dans le sud-est de la République démocratique du Congo lors du déraillement
d'un train dont la locomotive se serait emballée, a-t-on appris mercredi de source
officielle. 37 personnes sont mortes, mais la police semble dire qu'il doit y en
avoir plus", a déclaré le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, précisant que
le drame est survenu près de Kamina, une localité à quelque 600 kilomètres de Lubumbashi,
capitale de la province minière du Katanga. Egypte : Mort d’un général de police Un
général de la police a été tué mercredi dans l'explosion d'une bombe au Caire, nouvel
attentat visant les forces de l’ordre dans une Egypte théâtre d'une répression visant
les partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi, a annoncé la police. L’engin
était placé sous la voiture du général de brigade Ahmed Zaki, haut responsable de
la police anti-émeute, une unité toujours aux premiers rangs des forces de l'ordre
dans la répression des manifestations des pro-Morsi. Il s'agit de la cinquième
attaque visant la police en une semaine, et Monsieur Zaki est le troisième général
tué depuis le début de l'année dans des attentats revendiqués principalement par des
groupes islamistes armés disant s’inspirer d'Al-Qaïda. Mali : Nomination de
Modibo Keïta Un ancien Premier ministre malien, Modibo Keïta, a été nommé haut
représentant du président Ibrahim Boubacar Keïta pour le dialogue inclusif inter-malien,
en particulier avec la rébellion touareg du Nord. Par ailleurs, le gouvernement
malien a qualifié d’acte odieux, la mort de l'otage français Gilberto Rodriguez Leal,
annoncée mardi par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest,
Mujao, un groupe jihadiste qui avait revendiqué son enlèvement. Angola : Nomination
d’un ministre de la Défense Le président angolais José Eduardo dos Santos,
au pouvoir depuis bientôt 35 ans, a nommé mercredi un ancien secrétaire général du
parti au pouvoir, João Lourenço, au poste de ministre de la Défense. Actuel premier
vice-président de l’Assemblée nationale, M. Lourenço prend à 60 ans la tête d’un ministère
clé en Angola, qui dispose d'un des trois plus importants budgets du gouvernement
avec la Construction et l’Intérieur. Général de division à la retraite, le nouveau
ministre a été secrétaire général du MPLA, le parti au pouvoir, de 1998 à 2003, avant
d'être écarté par le président angolais. Il remplace Cândido Pereira dos Santos
Van-Dúnem, nommé ministre des Anciens Combattants. Ces changements interviennent
après le limogeage en novembre 2013 du chef des services de renseignement et de sécurité
de l’Etat dont certains agents seraient impliqués dans la mort de deux opposants au
régime. Centrafrique : Libération de journalistes emprisonnés En Centrafrique,
les deux journalistes centrafricains emprisonnés à Bangui pour outrage, diffamation
et incitation à la haine dans des articles visant la présidente de transition Catherine
Samba Panza, ont été remis en liberté provisoire, a annoncé mercredi une source judiciaire. Il
s'agit d'une libération provisoire qui ne met pas fin à l'action judiciaire toujours
en cours, les deux journalistes étant poursuivis pour outrage, diffamation et incitation
à la haine, a précisé cette source. Les directeurs de la publication des quotidiens
Le Palmarès et Le Peuple avaient été arrêtés les 7 et 15 avril dernier, avant d'être
tous deux déférés à la prison centrale de N'garagba à Bangui où ils étaient détenus. Selon
le dernier classement mondial annuel de l'organisation Reporters sans frontières,
paru en février, la liberté de la presse en Centrafrique a considérablement reculé
pour atteindre la 109e place sur 180 pays. Par ailleurs, Une centaine en a été
évacuée lundi, 1.300 y croupissent toujours sous la menace des milices anti-balaka:
ces musulmans, quasiment les derniers de Bangui, terrés depuis des mois dans le quartier
PK-12, espèrent pouvoir bientôt fuir la capitale centrafricaine. Originaires des
quatre coins du pays, ces réfugiés internes ont échoué en décembre au PK-12, le "point
kilométrique 12" à la sortie nord de Bangui, un quartier misérable où la mixité religieuse
était autrefois réelle mais que quasiment tous les musulmans ont fui, laissant leurs
maisons abandonnées. Kenya : Droits de l’Homme Toujours à propos des
droits de l’homme mais cette fois ci au Kenya, la Fédération internationale des droits
de l’Homme, FIDH, et la Commission kényane des droits de l'Homme ont estimé dans un
rapport mercredi, qu'en dépit des promesses de campagne du ticket Kenyatta-Ruto, les
principes démocratiques et l'état de droit ont été régulièrement violés depuis leur
investiture le 9 avril 2013. Elles critiquent également l'attitude des autorités
kényanes envers la Cour pénale internationale, CPI, qui a inculpé, avant leur élection,
messieurs Kenyatta et Ruto de crimes contre l'humanité pour leur responsabilité présumée
dans les violences meurtrières qui avaient suivi les élections de décembre 2007. Les
ONG dénoncent également la stigmatisation de certaines catégories de personnes, dont
les migrants illégaux dans le cadre de cette lutte antiterroriste au Kenya, théâtre
ces dernières années de plusieurs attentats, attribués pour la plupart à des partisans
des islamistes somaliens shebab. Ces dernières semaines, les autorités ont mené
une importante opération "antiterroriste" visant essentiellement les communautés somalienne
et kényane d'ethnie somali, consistant en des rafles de plusieurs milliers de personnes,
dont la quasi-totalité ont depuis été libérées sans être inculpées. Cette opération
a été sévèrement critiquée par l'opposition kényane, par de nombreuses ONG - qui ont
aussi dénoncé des abus policiers contre des suspects à cette occasion et par le Haut-Commissariat
de l'ONU aux réfugiés, HCR. La Fédération internationale des droits de l’Homme,
FIDH, et la Commission kényane des droits de l'Homme avertissent également de menaces
sur les droits des femmes, via une loi sur la mariage autorisant notamment la polygamie
sans consentement de la première épouse. Tunisie : Visite du premier ministre
tunisien en France Le gouvernement tunisien a annoncé mercredi que le Premier
ministre tunisien Mehdi Jomaa se rendra en visite officielle en France les 28 et 29
avril prochain. M. Jomaa a été invité à se rendre à Paris par le Premier ministre
français Manuel Valls, et doit rencontrer plusieurs responsables du gouvernement français. Cette
visite vise à renforcer et diversifier les domaines de coopération entre les deux
pays, a indiqué le gouvernement tunisien. M. Jomaa devait se rendre en France il
y a près d'un mois mais sa visite avait été repoussée pour des raisons restées sans
explication. Le report était intervenu après la défaite du Parti socialiste français
du président François Hollande aux élections municipales, à la suite de laquelle Manuel
Valls a succédé à Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre. Sénégal :
Retour d’ Abdoulaye Wade L’actualité africaine c’est aussi le Sénégal où L'ex-président
sénégalais Abdoulaye Wade est rentré mercredi, après près de deux années passées en
France depuis sa défaite à la présidentielle de 2012 pour soutenir son fils et ancien
ministre Karim, emprisonné et qui doit être jugé pour enrichissement illicite présumé. Abdoulaye
Wade, qui a dirigé le Sénégal pendant douze ans, avait été battu par son ex-Premier
ministre Macky Sall au second tour de la présidentielle du 25 mars 2012, obtenant
moins de 35% des voix. Sa volonté de se présenter à un nouveau mandat avait cristallisé
les mécontentements et provoqué de violentes manifestations parfois meurtrières dans
tout le Sénégal, en particulier à Dakar. Soudan du Sud-Etats-Unis : Conflit La
présidence américaine a fait part mardi de son horreur devant la spirale de violences
au Soudan du Sud, qualifiée d’abomination, après le massacre de centaines de civils
par les rebelles sud-soudanais. Nous sommes horrifiés par les informations en provenance
du Soudan du Sud affirmant que des combattants alliés du chef rebelle Riek Machar
ont massacré des centaines de civils innocents à Bentiu, a indiqué le porte-parole
de la Maison Blanche, Jay Carney. Lundi, la Mission de l'ONU au Soudan du Sud avait
nommément accusé les rebelles sud-soudanais menés par l'ancien vice-président Riek
Machar d'avoir tué, sur des critères ethniques, plusieurs centaines de civils à compter
du 15 avril, date à laquelle la rébellion affirmait avoir repris le contrôle de la
localité de Bentiu dans le nord. AFP/RV