Alain Marie Guynot de Boismenu, nouveau « vénérable »
(RV) - Entretien - Le pape François a approuvé mercredi les décrets concernant
deux baptisés ayant vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon cohérente avec
l’Évangile, c’est-à-dire de façon « héroïque ». Les deux nouveaux « vénérables » sont
un prêtre Autrichien et un évêque Français, Mgr Alain Marie Guynot de Boismenu, missionnaire
évangélisateur en Papouasie-Nouvelle Guinée.
Né à Saint-Malo, en Bretagne,
en 1870 il est mort à Kubuna, dans la République des Îles Figi, en 1953. Alain Marie
Guynot de Boismenu a rejoint la Congrégation des missionnaires du Sacré-Coeur de Jésus
en 1886. Ordonné en 1895, il est envoyé en Nouvelle Guinée en 1898, comme substitut
pour le vicaire apostolique malade, Mgr Louis-André Navarre.
Désireux d'annoncer
le Christ dans les coins les plus reculés, il se rend sans hésiter dans les montagnes,
jusqu'alors inaccessibles. Consacré évêque à Paris en 1900, il succède à Mgr Navarre
à la tête du vicariat apostolique de Papouasie en 1908. Sa tombe à Kubuna est devenue
un lieu de pèlerinage.
Le père Georges Delbos, missionnaire du sacré Cœur,
a préparé pendant huit ans, de 1987 à 1995, en tant qu'expert-historien, le dossier
d'instruction concernant le procès en béatification de Mgr Alain Guynot de Boismenu.
Il évoque le parcours et la figure d’un homme qu’il qualifie d’ « extraordinaire ».
Des propos recueillis par Hélène Destombes :