2014-04-12 13:02:46

Nigeria : Ngozi Okonjo Iweala en charge du présent et de l’avenir économique de son pays


La ministre des finances du Nigeria, Mme Ngozi Okonjo Iweala, a vu son pays devenir cette semaine la première puissance économique du continent africain et la 26ème plus grande économie au monde.
Selon les nouvelles statistiques rendues publiques par le Bureau national de statistiques du pays, le Nigeria a enregistré un PIB de 510 milliards de dollars en 2012, dépassant les 384 milliards de dollars de l’Afrique du Sud en 2012.
Le Nigeria est un pays en pleine réforme politique et économique et doit une part de sa croissance aux actions énergiques de sa ministre des finances Appelée « Femme de fer » , elle ne lésine pas sur les moyens pour remettre en marche l’appareil de production du pays.
Très appréciée au niveau international pour sa rigueur et sa détermination, Ngozi Okonjo-Iweala, figurait parmi les favoris pour succéder à Robert Zoellick à la présidence de la Banque mondiale.
Diplômée de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology, aux États-Unis, a passé plus de vingt ans dans les couloirs de la Banque mondiale et jouit d'une solide réputation internationale. Un crédit qu'elle a renforcé comme ministre des Finances de son pays, dejà, de 2003 à 2006, sous Olusegun Obasanjo. Avec une grande fermeté, elle a restauré les comptes de l'État, relancé la croissance et renégocié la dette du pays. Elle parvient, après des négociations avec le Club de Paris qui rassemble les prêteurs institutionnels bilatéraux, à obtenir l’effacement de 18 milliards de dollars de dettes. Elle s’appliquera également à faire évaluer la crédibilité d’emprunteur du Nigéria par les agences de notation Fitch et Standard & Poor’s, afin de permettre à son pays de lever des fonds sur les marchés financiers internationaux.
En juin 2006, elle est nommée ministre des affaires étrangères du Nigeria et devient la première femme à occuper ce poste. Elle ne le conservera toutefois pas longtemps, car elle démissionne et sort du gouvernement Obasanjo trois mois plus tard.
En octobre 2007, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, la rappelle au sein de l’institution, avec rang de directrice générale en charge des régions Afrique, Asie du Sud, Europe et Asie centrale. Elle est également en charge des ressources humaines au sein de la Banque mondiale. Cette position stratégique vaudra à la technocrate nigériane, mariée et mère de quatre enfants tous passés par Harvard, d’être régulièrement classée parmi les personnalités les plus influentes du monde par le magazine Forbes.
Puis, en juillet 2011, elle redevient ministre des finances du Nigeria de la même année, la sollicite. Elle chapeaute également l’ensemble des politiques économiques et de développement du pays.
Ses priorités actuelles sont d’abord, la sécurité du pays confronté aux violence de matrice islamique. En second lieu viennent les infrastructures : l’électricité, es routes et les ports. L’assainissement et de la rationalisation de l’environnement des affaires au Nigéria qui signifient lutter contre la corruption, mettre un terme à l’opacité des transactions et de l’information financière en rendant public par exemple le montant des subventions versées par l’Etat fédéral aux Etats fédérés, en s’assurant que les comptes financiers des banques et des grandes entreprises ne sont pas truqués et en condamnant pénalement les contrevenants… Ou encore simplifier les procédures pour faciliter l’entreprenariat et la gestion quotidienne des entreprises.








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