2014-04-12 15:16:25

L'Afrique en bref, samedi 12 avril 2014


Nigéria : Boko Haram a enconre tué dans une école
Des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram ont tué dix-neuf personnes, dont six professeurs, dans trois attaques séparées dans l'Etat de Borno, l'une des régions du nord-est du Nigeria en proie à de nombreux troubles, ont annoncé vendredi des habitants et des voyageurs. Les tueries ont eu lieu jeudi et vendredi dans les villes de Dikwa et Kala-Balge et près du village de Dalwa, dans cet Etat bastion du groupe radical, ont précisé les mêmes sources. A Dikwa, des résidents ont affirmé que des insurgés avaient donné l'assaut à un collège, tué six enseignants, ainsi que deux agents de sécurité et enlevé un nombre indéterminé de femmes.
Par ailleurs, Amnesty International a exigé vendredi des autorités nigérianes qu'elles fournissent des informations sur Yusuf Siyaka Onimisi, un Nigérian arrêté après avoir tweeté des photos d'une tentative d'évasion du quartier général des services de renseignements, qui a coûté la vie à 21 prisonniers, en mars dernier.
Algérie: Tensions dans le nord, campagne électorale ailleurs
Un jeune homme a été tué vendredi à Berriane, dans la vallée du M'zab, dans de nouveaux heurts entre communautés. Les affrontements ont éclaté à la sortie d'une mosquée à l'issue de la grande prière du vendredi, rassemblant de nombreux fidèles, à Berriane, à 45 km au nord de Ghardaïa. Ils ont opposé des mozabites (berbères) et des chaambas (arabes).
Ces incidents ont lieu alors que le pays s’apprête à voter pour les présidentielles jeudi prochain. Six candidats s’y présentent : Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, président sortant ; Ali Benflis, né le 8 septembre 1944 à Batna (est), et magistrat de formation ; Mme Louisa Hanoune, qui dirige le Parti des travailleurs (gauche), candidate pour la troisième fois à la présidentielle ; elle est née le 7 avril 1954 ; M. Moussa Touati, 60 ans, président du Front national algérien (FNA) ; M. Ali Fawzi Rebaïne, 59 ans ; M. Abdelaziz Belaid, 50 ans, plus jeune candidat qui se présente pour la première fois à la présidentielle.
Guinée-Bissau: Au vote dimanche
La Guinée Bissau va au vote ce dimanche pour se choisir un nouveau président. La campagne s’est conclue avec les derniers meetings des candidats vendredi soir à Bissau.
Egypte : Attentat au Caire, le ministre de la Santé était visé
Une bombe artisanale a explosé samedi sans faire de victime ni de dégât près d'un nouvel hôpital à Kaft, à quelque 600 kilomètres au sud du Caire, quelques minutes avant l'arrivée du ministre de la Santé, Adel El-Adawi. Les attaques et attentats, visant notamment les forces de l'ordre, se sont multipliés en Egypte depuis la destitution en juillet du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée.
En septembre, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, avait échappé à un attentat à la voiture piégée au Caire.
Pendant ce temps, le Fonds monétaire international estime que « l'Egypte aura besoin d'aide financière qui pourra venir de ses partenaires du Golfe ou, si le gouvernement le souhaite, du FMI ou d'autres institutions financières internationales ».
Jusqu'à l'année dernière, le FMI négociait avec Le Caire un prêt de 4,8 milliards de dollars assorti de réformes économiques.
Mali : Nouveau gouvernement pour consolider la réconciliation
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé les membres du gouvernement dirigé par le nouveau Premier ministre Moussa Mara, une équipe resserrée dont l'une des principales tâches sera la poursuite d'une réconciliation nationale qui n'a guère avancé malgré le retour à l'ordre constitutionnel après une longue crise politico-militaire. La nouvelle équipe gouvernementale, est formée de 31 ministres contre 35 dans la précédente. Elle n'est pas marquée par des changements majeurs dans sa composition. Le ministère de la Réconciliation nationale a été confié à Zahabi Ould Sidy Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou (nord-ouest du Mali) dont la nomination vise, selon des observateurs, à relancer ce dossier.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta est attendu dimanche après-midi à Dakar "pour une visite d'Etat" au Sénégal devant durer jusqu'au 15 avril. M. Keïta s'entretiendra lundi matin en tête-à-tête avec son homologue sénégalais Macky Sall. Puis le président malien ira lundi après-midi à l'Assemblée nationale où il s'adressera aux députés sénégalais.
Afrique du Sud : Bagarre entre militants
Des sympathisants de l'ANC au pouvoir et du premier parti d'opposition sud-africain, l'Alliance démocratique (DA), en sont à nouveau venus aux mains, samedi à Soweto, à moins d'un mois des élections générales du 7 mai. Environ 1.500 à 2.000 marcheurs de la DA se rendaient à un meeting de campagne dans ce grand township pour les élections quand des militants de l'ANC ont surgi de leurs maisons, hurlant des insultes, jetant des bouteilles d'eau puis des pierres. Le service d'ordre de la DA n'a pas pu empêcher que certains en viennent aux mains, avant que la police ne mette fin à l'incident dans ce fief de la lutte anti-apartheid.
Maroc : Signature d’une Charte de la majorité
Le Parti justice et développement (PJD, islamiste), à la tête du gouvernement marocain, a signé une charte avec ses alliés afin "d'accélérer les réformes" et renforcer la solidarité au sein de la coalition, a rapporté vendredi la presse locale. Cette "Charte dite de la majorité", conclue jeudi soir, a pour but de favoriser une "accélération du rythme des réformes", selon les quatre partis de la coalition. Elle prône notamment "la mise en oeuvre des dispositions de la Constitution" adoptée à l'été 2011 sur initiative royale.
Centrafrique : Les musulmans quittent Bossangoa pour le Tchad
Plus d'un millier de musulmans jusqu'alors réfugiés dans deux sites à Bossangoa, dans le nord de la Centrafrique, pour échapper aux violences des milices anti-balaka, ont tous quitté la région en direction du Tchad voisin, a annoncé samedi la gendarmerie de la ville. Courant septembre, des violences avaient éclaté dans la région de Bossangoa, à 150 km de la frontière tchadienne, et celle de Bouca voisine.
Les anti-balaka, milices d'auto-défense, ont attaqué et tué des civils musulmans entrainant des représailles de la Séléka, ex-rébellion de majorité musulmane, alors au pouvoir. Au moins 150 personnes ont été tuées et plusieurs centaines d'autres blessées.
Ouganda : La police va chamnger de nom
La police ougandaise a décidé de changer de nom et de ne plus s'appeler "force" pour changer son image et cesser d'être perçue comme brutale et corrompue, a déclaré samedi un de ses porte-parole, Fred Enanga. Actuellement dénommée "Force de police d'Ouganda", elle s'appellera désormais "Police nationale d'Ouganda", a dit M. Enanga. AFP/RV








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