Nigéria : Boko Haram a enconre tué dans une école Des membres présumés
du groupe islamiste Boko Haram ont tué dix-neuf personnes, dont six professeurs, dans
trois attaques séparées dans l'Etat de Borno, l'une des régions du nord-est du Nigeria
en proie à de nombreux troubles, ont annoncé vendredi des habitants et des voyageurs.
Les tueries ont eu lieu jeudi et vendredi dans les villes de Dikwa et Kala-Balge et
près du village de Dalwa, dans cet Etat bastion du groupe radical, ont précisé les
mêmes sources. A Dikwa, des résidents ont affirmé que des insurgés avaient donné l'assaut
à un collège, tué six enseignants, ainsi que deux agents de sécurité et enlevé un
nombre indéterminé de femmes. Par ailleurs, Amnesty International a exigé vendredi
des autorités nigérianes qu'elles fournissent des informations sur Yusuf Siyaka Onimisi,
un Nigérian arrêté après avoir tweeté des photos d'une tentative d'évasion du quartier
général des services de renseignements, qui a coûté la vie à 21 prisonniers, en mars
dernier. Algérie: Tensions dans le nord, campagne électorale ailleurs Un
jeune homme a été tué vendredi à Berriane, dans la vallée du M'zab, dans de nouveaux
heurts entre communautés. Les affrontements ont éclaté à la sortie d'une mosquée à
l'issue de la grande prière du vendredi, rassemblant de nombreux fidèles, à Berriane,
à 45 km au nord de Ghardaïa. Ils ont opposé des mozabites (berbères) et des chaambas
(arabes). Ces incidents ont lieu alors que le pays s’apprête à voter pour les présidentielles
jeudi prochain. Six candidats s’y présentent : Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, président
sortant ; Ali Benflis, né le 8 septembre 1944 à Batna (est), et magistrat de formation
; Mme Louisa Hanoune, qui dirige le Parti des travailleurs (gauche), candidate pour
la troisième fois à la présidentielle ; elle est née le 7 avril 1954 ; M. Moussa
Touati, 60 ans, président du Front national algérien (FNA) ; M. Ali Fawzi Rebaïne,
59 ans ; M. Abdelaziz Belaid, 50 ans, plus jeune candidat qui se présente pour la
première fois à la présidentielle. Guinée-Bissau: Au vote dimanche La
Guinée Bissau va au vote ce dimanche pour se choisir un nouveau président. La campagne
s’est conclue avec les derniers meetings des candidats vendredi soir à Bissau. Egypte
: Attentat au Caire, le ministre de la Santé était visé Une bombe artisanale
a explosé samedi sans faire de victime ni de dégât près d'un nouvel hôpital à Kaft,
à quelque 600 kilomètres au sud du Caire, quelques minutes avant l'arrivée du ministre
de la Santé, Adel El-Adawi. Les attaques et attentats, visant notamment les forces
de l'ordre, se sont multipliés en Egypte depuis la destitution en juillet du président
islamiste Mohamed Morsi par l'armée. En septembre, le ministre de l'Intérieur,
Mohamed Ibrahim, avait échappé à un attentat à la voiture piégée au Caire. Pendant
ce temps, le Fonds monétaire international estime que « l'Egypte aura besoin d'aide
financière qui pourra venir de ses partenaires du Golfe ou, si le gouvernement le
souhaite, du FMI ou d'autres institutions financières internationales ». Jusqu'à
l'année dernière, le FMI négociait avec Le Caire un prêt de 4,8 milliards de dollars
assorti de réformes économiques. Mali : Nouveau gouvernement pour consolider
la réconciliation Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé les membres
du gouvernement dirigé par le nouveau Premier ministre Moussa Mara, une équipe resserrée
dont l'une des principales tâches sera la poursuite d'une réconciliation nationale
qui n'a guère avancé malgré le retour à l'ordre constitutionnel après une longue crise
politico-militaire. La nouvelle équipe gouvernementale, est formée de 31 ministres
contre 35 dans la précédente. Elle n'est pas marquée par des changements majeurs dans
sa composition. Le ministère de la Réconciliation nationale a été confié à Zahabi
Ould Sidy Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou (nord-ouest du Mali) dont la nomination
vise, selon des observateurs, à relancer ce dossier. Le président Ibrahim Boubacar
Keïta est attendu dimanche après-midi à Dakar "pour une visite d'Etat" au Sénégal
devant durer jusqu'au 15 avril. M. Keïta s'entretiendra lundi matin en tête-à-tête
avec son homologue sénégalais Macky Sall. Puis le président malien ira lundi après-midi
à l'Assemblée nationale où il s'adressera aux députés sénégalais. Afrique du
Sud : Bagarre entre militants Des sympathisants de l'ANC au pouvoir et du
premier parti d'opposition sud-africain, l'Alliance démocratique (DA), en sont à nouveau
venus aux mains, samedi à Soweto, à moins d'un mois des élections générales du 7 mai.
Environ 1.500 à 2.000 marcheurs de la DA se rendaient à un meeting de campagne dans
ce grand township pour les élections quand des militants de l'ANC ont surgi de leurs
maisons, hurlant des insultes, jetant des bouteilles d'eau puis des pierres. Le service
d'ordre de la DA n'a pas pu empêcher que certains en viennent aux mains, avant que
la police ne mette fin à l'incident dans ce fief de la lutte anti-apartheid. Maroc
: Signature d’une Charte de la majorité Le Parti justice et développement (PJD,
islamiste), à la tête du gouvernement marocain, a signé une charte avec ses alliés
afin "d'accélérer les réformes" et renforcer la solidarité au sein de la coalition,
a rapporté vendredi la presse locale. Cette "Charte dite de la majorité", conclue
jeudi soir, a pour but de favoriser une "accélération du rythme des réformes", selon
les quatre partis de la coalition. Elle prône notamment "la mise en oeuvre des dispositions
de la Constitution" adoptée à l'été 2011 sur initiative royale. Centrafrique
: Les musulmans quittent Bossangoa pour le Tchad Plus d'un millier de musulmans
jusqu'alors réfugiés dans deux sites à Bossangoa, dans le nord de la Centrafrique,
pour échapper aux violences des milices anti-balaka, ont tous quitté la région en
direction du Tchad voisin, a annoncé samedi la gendarmerie de la ville. Courant septembre,
des violences avaient éclaté dans la région de Bossangoa, à 150 km de la frontière
tchadienne, et celle de Bouca voisine. Les anti-balaka, milices d'auto-défense,
ont attaqué et tué des civils musulmans entrainant des représailles de la Séléka,
ex-rébellion de majorité musulmane, alors au pouvoir. Au moins 150 personnes ont été
tuées et plusieurs centaines d'autres blessées. Ouganda : La police va chamnger
de nom La police ougandaise a décidé de changer de nom et de ne plus s'appeler
"force" pour changer son image et cesser d'être perçue comme brutale et corrompue,
a déclaré samedi un de ses porte-parole, Fred Enanga. Actuellement dénommée "Force
de police d'Ouganda", elle s'appellera désormais "Police nationale d'Ouganda", a dit
M. Enanga. AFP/RV