Le Pape souhaite une plus grande collégialité synodale
Encore un nouveau geste en faveur de la collégialité dans l’Eglise : le Pape François
a décidé de valoriser le Synode des évêques qu’il considère comme un héritage précieux
du Concile et de le rendre plus performant. Pour mieux marquer l’importance qu’il
accorde à cette institution créée par Paul VI en 1965, il a élevé à la dignité épiscopale
le nouveau Sous-secrétaire de cet organisme, Mgr Fabio Fabene, nommé à ce poste en
février dernier.
Dans une lettre au Secrétaire général du Synode, Mgr Baldisseri,
le Saint-Père rappelle que le Synode a été institué pour renforcer les liens entre
l’Evêque de Rome et les évêques du monde entier. Depuis, les assemblées synodales
ont permis à de nombreux évêques venus de tous les continents d’offrir au successeur
de Pierre la contribution de leur expérience. Jean-Paul II, qui reconnaissait l’importance
de ces assises, affirmait avec clairvoyance en 1983, que cet outil pouvait être amélioré
pour favoriser la coresponsabilité pastorale.
A son tour le Pape François
demande que soient trouvées des formes toujours plus profondes et authentiques de
l’exercice de la collégialité synodale. Car l’Évêque de Rome, insiste-t-il, a besoin
des conseils de ses confrères. Le Successeur de Pierre doit certes proclamer à tous
qui est le « Christ, Fils du Dieu vivant », mais il doit aussi être à l’écoute
de tous les membres du Collège Apostolique.
Suivant les conseils des cardinaux
réunis lors des Congrégations générales avant le conclave de mars 2013, le pape François
donne depuis le début de son pontificat une importance toute particulière au Synode
des évêques, dont il a d’ores et déjà planifié deux assemblées.