Suisse: élargissement de la reconnaissance du baptême
La Communauté de travail des Eglises chrétiennes en Suisse (CTEC), célébrera, le 21
avril prochain, l’élargissement de la reconnaissance du baptême entre ses Eglises
membres, lors d’un culte solennel à Riva San Vitale, au Tessin. Les Eglises protestantes
de la FEPS, l'Eglise catholique romaine et catholique chrétienne ont reconnu mutuellement
leur baptême en 1973. Cette reconnaissance s'étend maintenant à l'Eglise anglicane
et aux luthériens.
Le document sera signé par les Eglises suivantes : l’Eglise
catholique romaine, au travers de la Conférence des évêques suisses (CES), la Fédération
des Eglises protestantes de Suisse (FEPS, composée de l’Eglise évangélique réformée
et de l’Eglise évangélique méthodiste), l’Eglise catholique chrétienne de Suisse,
l’Eglise anglicane en Suisse, ainsi que la Fédération d’Eglises Evangéliques Luthériennes
en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein.
La signature se fera dans
le cadre de vêpres solennelles, informe la CTEC. L’Armée du Salut et le « Bund Schweizer
Baptistengemeinden » (Union des communautés baptistes de Suisse) ajouteront une annexe
au texte.
Les Eglises orthodoxes solidaires mais pas signataires
Les
Eglises orthodoxes membres de la CTEC ont participé à la réalisation du document,
mais ne l'ont pas signé. Rita Famos, la présidente de la CTEC, explique que ce n'est
pas pour les Eglises orthodoxes une position idéologique. Le problème est seulement
que les Eglises orthodoxes en Suisse sont des représentations d'Eglises étrangères,
principalement serbe et roumaine. Il n'est donc pas de leur ressort de signer une
telle reconnaissance. Rita Famos indique que dans la pratique, cependant, la reconnaissance
du baptême entre les Eglises orthodoxes et les autres confessions chrétienne est effective.
« Par la reconnaissance mutuelle du baptême, nous soulignons que les Eglises
sont liées depuis leurs origines dans la foi au Dieu trinitaire et qu’il s’agit d’une
expression de l’unité visible à laquelle elles aspirent », affirme la CTEC. (avec
APIC)