Le Pape François est le premier leader mondial, selon un classement du magazine américain
« Fortune », publié le 20 mars 2014. Le Pape a « électrisé l’Église, indique le magazine,
et attiré des légions d’admirateurs non catholiques par son énergique changement de
direction ».
Au classement, le Pape devance notamment la chancelière allemande
Angela Merkel, l’ancien président américain Bill Clinton, la leader politique birmane
Aung San Suu Kyi, ou encore le Dalaï- Lama. Le jury a ainsi sélectionné des hommes
et des femmes qui « guident les gens de la manière dont ils veulent être guidés »,
dans les domaines du business, de la politique, des questions militaires, de la philanthropie
et de la religion.
Un Pape à contre-courant de l’idéologie mondaine
Ce
n’est pas la première fois que le très populaire Pape François occupe la tête d’un
classement. En décembre 2013, le magazine américain Time l’avait désigné personnalité
de l’année. En France, les lecteurs du journal Le Monde et les auditeurs de la radio
Europe 1 l'avaient aussi élu personnalité de l'année. Mais le 5 mars, dans une interview
au quotidien italien Corriere della Sera, le Pape avait dénoncé le culte de
la personnalité dont il ferait l’objet.
Il avait alors évoqué « une interprétation
idéologique, une certaine mythologie du Pape François ». « Décrire le Pape comme une
sorte de superman, une espèce de star, me paraît offensant », avait-il précisé.
Photo
: la page du magazine Fortune consacrée au classement des leaders mondiaux