(RV) C'est un cauchemar qui prend enfin fin pour Sakineh Ashtiani. En Iran, le secrétaire
général du Haut conseil iranien pour les droits de l'Homme, Mohammad-Javad Larijani,
a annoncé sa libération mardi. L'Iranienne a été libérée « pour bonne conduite »,
mais on ne sait pas s'il s'agit d'une permission définitive ou seulement temporaire.
Cette
mère de 2 enfants n’a, en tout cas, pas été blanchie par la justice. Déclarée coupable
d’adultère et de complicité dans le meurtre de son époux, Sakineh avait été d’abord
condamnée à mort par lapidation en 2005, une peine commuée par la suite en 10 ans
de prison ferme.
Mardi, le secrétaire général du Haut conseil iranien pour
les droits de l'Homme a insisté lors d’une conférence de presse sur le fait que cette
décision illustrait « la clémence de la religion musulmane envers les femmes ». Elle
interviendrait surtout plusieurs semaines après une tentative de suicide de Sakineh,
signalée par le Comité International contre la lapidation. (Avec agences)