La Revue de la presse catholique, Mercredi 12 Mars 2014

Nous redisons notre joie de saluer Présence chrétienne, « périodique catholique togolais d’information et de formation » et la nouvelle version, plus attrayante, plus riche et bien pratique de consultation de Vie de l’Eglise, « mensuel d’information du diocèse de Maroua-Mokolo » au Cameroun.

Nous accueillons aussi avec joie dans cette revue de la presse catholique d’Afrique de Afridoms Flash, le bulletin d’information des Dominicains d’Afrique qui nous informe dans sa dernière livraison que « la fête de Saint Thomas d’Aquin est selon une longue tradition au couvent saint Dominique de Kigali, Rwanda, le jour de la prise d’habit des novices. Et la tradition a été respectée. Le 28 janvier dernier, cinq novices ont revêtu l’habit de l’Ordre. »

Solidarité de Temps de Carême
En restant en Afrique Centrale, on lira aussi avec intérêt cette action de solidarité de l’Eglise qui est à Brazzaville, au Congo, en faveur des populations défavorisées au nord du diocèse, jouissant de conditions climatiques assez peu favorables. La quête des fidèles, nous apprend Aybienevie N’Kouka-Koudissa dans La Semaine Africaine, a permis « de rassembler 3 millions de FCfa (…) pour la finition des travaux de la bâche à eau ». La journaliste précise que la bâche à eau, longue de 6m et large de 3 « contiendra 62,100 litres, avec une profondeur de 13,45m ».

Campagne de solidarité toujours, mais cette fois au Sénégal, en Afrique de l’Ouest où, nous apprend André Diouma Ndiaye sur Senkto, une campagne vient de s’engager « au profit des familles du village (de Fadiouth) victimes du mauvais hivernage 2013. L’association « La Fraternité de Fadiouth » a ouvert un compte pour les futures contributions : « CBAO sous le numéro SN012 01201 036156322601 74 ».

La violence contre les chrétiens
Après le thème de la solidarité, particulièrement représentatif de ce Temps de Carême, vos journaux catholiques en aborde un autre, moins joyeux mais, nous a rappelés le Pape François la semaine dernière, « constitutif du cheminement du Chrétien », soit la douleur, la Croix.

Ainsi, un pays éprouvé par les violences comme l’est le Nigéria, nous rappelle, par la plume d’un lecteur dans une des dépêches de l’agence catholique d’information nationale, CNSN que « l’aube se lève toujours au bout de la nuit la plus noire ». Invite à l’espérance chrétienne ; à ne pas se laisser aller à la résignation face aux violences de la secte islamiste Boko Haram notamment. « Les témoignages aussi bien de musulmans que de catholiques montrent que les deux communautés continuent de vivre ensemble, même dans le nord où elles subissent également les violences islamistes », écrit Cornelius Afebu Omonokhua sur CNSN.

La violence est-elle, elle-même, inhérente à l’existe des communautés de croyants minoritaires ? de sectes ? On serait tenté de le conclure après la lecture de cette intéressante réflexion d’Etienne Soglo, dans La Croix du Bénin, sur les violences qui, depuis décembre 2012 au moins, accompagnent chacune des manifestations publiques des membres de ce qui est désormais la secte de Banamè. « Ils font appel au commissaire de police de la place qui se croit le droit d’enfermer le curé après lui avoir enjoint de se déshabiller. La population se soulève et alerte les niveaux supérieurs de sa hiérarchie… Dieu merci, tout le monde n’a pas encore perdu la tête dans le pays. » L’auteur de l’article s’interroge : « Quand une minorité s’estime plus forte que l’ensemble d’un peuple et veut imposer ses inepties et ses délires, qu’est-ce que cela présage ? Narguer est toujours dangereux ». L’article met aussi l’accent sur la violence indiscriminée, suscitée ou non par des regroupements religieux, mais aggravée par l’intervention indiscriminée des forces de l’ordre.

Continuons à prier pour nos prêtres
Nous terminerons cette revue de la presse catholique africaine en invitant nos confrères de CENCO, le portail de l’Eglise catholique en République démocratique du Congo, à s’intéresser aux dernières nouvelles concernant le sort des trois prêtres Assomptionnistes enlevés le 19 octobre 2012 : Pères Jean-Pierre Ndulani, Anselme Wasikundi et Edmond Bamutute dont on ne sait pas, en définitive si comme l’affirmait le Scottish catholic observer du 27 février dernier ils font partie des victimes de l’ADF-NALU retrouvés dans une fosse commune à Kamango.