L'agenda chargé du Pape François pour mars et avril

(RV) Après des mois d’incertitude concernant le lieu des canonisations de Jean-Paul II et de Jean XXIII, le 27 avril 2014, le Bureau des célébrations liturgiques a officiellement confirmé, ce jeudi, qu’elles seraient célébrées par le Pape sur la place Saint-Pierre, au Vatican. Selon le programme des deux mois à venir diffusé par le Bureau de presse du Saint-Siège, le Souverain Pontife visitera deux paroisses romaines pendant le Carême. Aucune mention n’est faite en revanche de la messe de la Cène du Seigneur, qui pourrait dès lors avoir lieu en privé dans un lieu du choix du Pape.

Comme le veut la tradition, le Pape ouvrira la période de Carême par une messe célébrée le mercredi des cendres 5 mars à 17h dans la basilique Sainte-Sabine, sur la colline romaine de l’Aventin. Cette messe, au cours de laquelle le Pape imposera les cendres, sera précédée par une procession depuis la basilique Saint-Anselme jusqu’à Sainte-Sabine, après les vêpres, qui commenceront à 16h30.

Une retraite de carême hors du Vatican

Le 9 mars, comme chaque premier dimanche de Carême, les exercices spirituels proposés au Pape et à la curie romaine s’ouvriront et s’achèveront une semaine plus tard, le 14 mars. Durant cette semaine, les audiences du Pape sont suspendues. La particularité de cette retraite de la curie réside cette année dans le fait que le pape a décidé que la retraite se déroulerait hors du Vatican, dans le village d’Ariccia, à quelques kilomètres de Rome.

Pendant le Carême, le pape se rendra dans deux paroisses romaines. Il célébrera tout d’abord la messe à Sainte-Marie-de-l’Oraison, à Setteville, localité de la province de Guidonia, à proximité de Rome, le 16 mars à 16h. Puis, le 6 avril, le Souverain Pontife se rendra dans une autre paroisse, dont le nom n’a pas encore été précisé.

Liturgie pénitentielle

En outre, le 28 mars, le pape présidera, dans la basilique Saint-Pierre, une liturgie pénitentielle. Ce rendez-vous inhabituel pourrait être l’occasion d’une demande de pardon pour une intention particulière. Au terme du temps de Carême, la Semaine Sainte s’ouvrira le dimanche des Rameaux 13 avril. Le pape célèbrera alors une messe à 9h30, place Saint-Pierre, précédée de la traditionnelle bénédiction des rameaux et de la procession.

Le jeudi saint 17 avril, le Pape François présidera la messe chrismale, à 9h30, dans la basilique Saint-Pierre. Dans le programme du Bureau des célébrations liturgiques, il n’est fait aucune mention de la messe de la Cène du Seigneur, qui était d’ordinaire célébrée le même jour, dans l’après-midi, dans la basilique de Saint-Jean-de-Latran. Le pape François pourrait décider de la célébrer en privé dans un autre lieu, comme il l’avait fait en 2013, en se rendant dans une prison romaine.

Le lendemain, 18 avril, Vendredi Saint, le pape François présidera, dans la basilique Saint-Pierre, la célébration de la passion du Christ, à 17h. Puis, dans la soirée, le Pape se rendra comme chaque année au Colisée, au cœur de Rome, pour le traditionnel chemin de croix qui débutera à 21h15. Le 19 avril, au soir du Samedi Saint, le Pape présidera la veillée pascale dans la basilique Saint-Pierre, à 20h30.

Immense affluence

Enfin, le lendemain, 20 avril, le Pape François présidera la messe solennelle du jour de Pâques, à 10h15, place Saint-Pierre. A 12h, il donnera sa bénédiction ‘Urbi et Orbi’ (à la ville de Rome et au monde), depuis la loggia centrale de la basilique vaticane.

Enfin, le 27 avril, le Pape présidera la double canonisation des papes Jean XXIII (1958-1963) et Jean-Paul II (1978-2005) sur la place Saint-Pierre, à 10h. Le Vatican officialise ainsi le lieu de cet événement, qui pourrait attirer à Rome près de 5 millions de pèlerins venus du monde entier. Face à l’immense affluence envisagée, des rumeurs avaient circulé quant à d’autres possibles lieux pour cette célébration. Certains évoquaient notamment le site de Tor Vergata, dans la périphérie de la capitale, où avait eu lieu la veillée et messe conclusive des Journées mondiales de la jeunesse en l’an 2000. (Apic/Imedia)