La Revue de la Presse Catholique d’Afrique. Mercredi 19 Février 2014
Nous pouvions nous en douter, mais les choses sont toujours mieux lorsque ce sont
les confrères qui les rappellent, comme le fait SENKTO avec ce titre : « le Cardinal
Sarr à Rome pour le Consistoire devant créer de nouveaux cardinaux ». Le portail
de l’Eglise catholique au Sénégal précise que l’Archevêque de Dakar va participer
à Rome à trois réunions importantes (déjà en cours ou même terminées) : le Symposium
Sacrosanctum Concilium (la Constitution sur la Sainte Liturgie), ensuite le Consistoire
pour la création de nouveaux cardinaux et enfin le Consistoire extraordinaire sur
la Famille.
Des Africains de cœur
Prolongeons l’atmosphère autour
de ce Consistoire pour citer La Semaine Africaine qui, à Brazzaville, au Congo, signale
qu’il serait de bon ton de noter que « même chez les cardinaux nouvellement nommés
et d’origine non-africaine, il y en a dont le cœur a nourri une vraie affection pour
l’Afrique. Il y a d’abord le nouveau secrétaire d’Etat du Pape, Mgr Pietro Paroli
qui, de par ses fonctions pendant longtemps à la Secrétairerie d’Etat, a été l’interlocuteur
privilégié de bon nombre d’évêques du continent (…) Mais il y en a un autre aussi
sur lequel l’attention des Congolais devrait particulièrement s’arrêter: c’est Mgr
Beniamino Stella. Aujourd’hui président du Conseil pontifical pour le clergé, Mgr
Stella a, pourrait-on dire, du congolais dans l’âme. Arrivé en Afrique centrale en
1987 comme délégué apostolique pour le Tchad et la République Centrafricaine, il devient,
deux ans plus tard, pro-nonce apostolique au Congo et au Gabon, son premier poste
de diplomate titulaire. C’est lui qui permit à l’Eglise catholique du Congo de négocier
les virages chargés de défis de la démocratie pluripartite en 1991, et autorisa Mgr
Ernest Kombo à jouer le rôle d’accompagnement que l’on sait à la transition démocratique
du pays ». Souvenir, souvenir.
L’Eglise qui est au Cameroun, nous apprend L’Effort
Camerounais, est dans la joie. On lit : « Le Saint-Père François, en date du 25 janvier
2014, a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du Diocèse de Mamfé présentée
par Mgr Francis Teke Lysinge. Lui succède Mgr Andrew Nkea Fuanya, Coadjuteur de ce
même Diocèse.
Bénin : Où est passée la vertu de dialogue ?
Depuis
quelques semaines, les préoccupations de La Croix du Bénin sont politiques. Après
avoir passé en fine analyse les querelles qui cristallisent la vie du pays au sommet
de l’exécutif, le journal choisi un autre angle de lecture de l’actualité cette semaine
en rappelant que : « à la veille du 24e anniversaire de l’historique Conférence des
forces vives de la Nation, il faut bien s’en rendre compte : la magie du dialogue
ne se produit plus dans la démocratie béninoise ». Car, en effet. « le Bénin, la terre
de la Conférence nationale » n’est plus été capable de retrouver ce souffle de paix
par le dialogue, qui avait fait son admiration sur le continent lorsque craquait de
partout l’ordre ancien, et que l’Afrique parvenait à la démocratique pluripartite.
Continuons
à prier pour nos prêtres
Nous terminerons cette revue de presse par le
rappel qu’affiche CENCO, portail de l’Eglise catholique en République démocratique
du Congo, depuis 15 mois : « les trois pères Assomptionnistes qui ont été enlevés
au mois d'octobre 2012, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. La Conférence
Episcopale Nationale du Congo, et particulièrement le diocèse de Butembo-Béni continue
à demander leur libération. Ces prêtres n'ont rien fait pour mériter ce sort. Que
ceux qui les détiennent se ravisent et qu'ils les laissent servir Dieu ».