La championne olympique sud-coréenne de patinage artistique de Vancouver en 2010,
Kim Yuna, candidate à une nouvelle médaille à Sotchi, est un exemple non seulement
pour les sportifs, mais aussi pour tous les catholiques. Nombre de ses fans sur internet
louent sa manière de vivre sa foi publiquement et de s’engager pour des causes humanitaires,
rapporte l’agence catholique américaine cna.
Emigrée au Canada en 2006, Kim
Yuna s’est convertie au catholicisme en 2008 et a reçu le prénom de Stella, visiblement
prédestiné pour la superstar qu’elle est devenue. Kim Yuna ne manque jamais de faire
une brève prière ou un signe de croix avant ou après une compétition. Mais son
témoignage va au-delà de ce que certains pourraient interpréter comme un simple geste
plus ou moins superstitieux.
Le chapelet pour tout bijou
En
2010, elle a rejoint les évêques coréens dans une campagne nationale pour expliquer
le chapelet au public. Elle a notamment révélé que l’anneau que ses fans prenaient
pour une bague de fiançailles était un dizainier lui permettant de réciter son chapelet.
Quant à son prénom chrétien de Stella (Etoile) il est tiré de l’invocation des litanies
de la Sainte Vierge ‘Stella Maris’ (Etoile de la mer).
Kim a également utilisé
sa notoriété en faveur d’œuvres de bienfaisance, comme des hôpitaux des universités
et autres organismes. En 2012, elle a fait don de centaines de milliers de dollars
aux Salésiens de Don Bosco pour leurs missions et leurs écoles au Soudan du Sud. (apic/cna)