Après le communisme, le sécularisme et le relativisme
(RV) Après le régime communiste, de nouveaux dangers comme le sécularisme ou le relativisme
se présentent pour l’Église en République tchèque. Voilà ce qu’a affirmé le Pape François
aux évêques du pays ce vendredi . Dans un discours remis aux prélats tchèques en visite
Ad limina au Vatican, le pape a également tenu à rappeler l’importance de l’union
et de la solidarité entre les membres du clergé et les fidèles.
Le Pape François
a souligné l’oppression de l’Eglise tchèque par « un régime fondé sur une idéologie
contraire à la dignité et à la liberté humaine », en référence au régime communiste,
qui a dirigé le pays à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en 1989.
« Aujourd’hui, vous devez faire face à d’autres dangers, qui sont par exemple le
sécularisme et le relativisme », a martelé le Souverain Pontife.
L'union
et la solidarité entre les évêques
La République tchèque est souvent présentée
comme le pays européen au plus grand pourcentage d’athées. Pour y faire face, le pape
a rappelé l’importance fondamentale de l’union et de la solidarité entre les évêques,
notamment pour favoriser les relations avec les autorités civiles du pays. Cette union
doit devenir une synergie entre le clergé, les religieux et les fidèles laïcs, a souligné
le pontife, qui a appelé les évêques à une « ouverture vigilante et courageuse
» aux fidèles afin qu’ils exercent le charisme de l’Esprit Saint. Cela pour faire
face aux défis contemporains et aux nouvelles urgences pastorales.
Le Pape
François est également revenu sur la pastorale de la famille, assurant que la famille
était l’élément porteur de la vie sociale. Il a également demandé aux prélats tchèques
de « réaliser un programme pastoral enrichissant » pour favoriser la confiance
et la sérénité. Le Souverain Pontife a abordé la question de la préparation aux sacrements,
mais aussi de la pastorale de la vocation, notamment à l’intention des jeunes pour
encourager leur recherche du sens et du don à Dieu.