Algérie : Un rescapé sur les 77 victimes du crash Des équipes spécialisées
menaient mercredi d'intenses recherches sur le site du crash d'un avion militaire
ayant fait 77 morts dans l’est du pays, pour tenter d'élucider les circonstances de
la chute de l’appareil. Le crash a fait au moins 77 victimes et un rescapé, grièvement
blessé, selon le ministère algérien de la Défense. Une unité spéciale venue d'Alger
a été dépêchée très tôt dans la matinée sur les lieux du crash, a indiqué la radio
publique. Le président Abdelaziz Bouteflika, quant à lui, a décrété un deuil national
de trois jours à compter de mercredi à la suite de cette épreuve pour le peuple algérien
qui vient de perdre quelques-uns de ses braves et fidèles enfants", a-t-il dit dans
un message adressé aux Algériens. Par ailleurs, une peine de 18 mois de prison
a été requise à l’encontre d'un caricaturiste de presse pour un dessin non publié
brocardant le président algérien Abdelaziz Bouteflika, mardi devant le tribunal correctionnel
d'Oran dans l’ouest du pays. Le verdict est attendu pour le 4 mars prochain, a
précisé son avocat, Maitre Youcef Dilem. Le parquet a également requis une amende
de 30.000 dinars soit 300 euros environs contre le caricaturiste du quotidien La Voie
de l'Oranie, Djamel Ghanem, poursuivi pour outrage au président de la République. Centrafrique
: La présidente condamne les milices d’auto défense La présidente centrafricaine
de transition a affirmé mercredi vouloir aller en guerre contre les milices d'autodéfense
anti-balaka, coupables de nombreuses exactions dans le pays. Les anti-balaka, on
va aller en guerre contre eux. Ils pensent que parce que je suis une femme je suis
faible. Mais maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués, a déclaré
Catherine Samba Panza en sango, la langue nationale, devant les habitants de Mbaïki
à environ 80 km au sud-ouest de Bangui, lors d'une visite en compagnie du ministre
français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Apparus comme des milices luttant contre
la rébellion Séléka, à dominante musulmane, qui avait pris le pouvoir en mars 2013
et qui persécutait la communauté chrétienne, les anti-balaka, ont rapidement semé
la terreur dans Bangui et en province. L'ONG Amnesty International a interpellé
mercredi l’opinion internationale sur le nettoyage ethnique de civils qui se déroule
selon elle dans l’ouest de la Centrafrique, et dont sont en grande partie responsables
les milices. Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial, PAM, a lancé mercredi
un pont aérien entre la capitale centrafricaine Bangui, et Douala au Cameroun, pour
acheminer des vivres pour environ 150.000 personnes pendant un mois, mais cela restera
insuffisant face à l'ampleur de la crise alimentaire en Centrafrique. Egypte
: Visite du maréchal Abdel Fattah al-Sissi en Russie Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi,
chef de l'armée et nouvel homme fort de l'Egypte depuis qu'il a destitué le président
islamiste Mohamed Morsi, s'est envolé mercredi pour la Russie pour discuter de coopération,
selon l'armée. Le populaire ministre de la Défense et vice-Premier ministre du
gouvernement qu'il a mis en place depuis qu'il a renversé Morsi le 3 juillet dernier,
ne fait plus mystère de ses intentions d'être candidat à la présidentielle qu'il est
assuré de remporter cette année tant il jouit d'un véritable culte de la personnalité
en Egypte. Il est accompagné pour cette visite officielle à Moscou par le ministre
des Affaires étrangères Nabil Fahmi. Afrique du Sud : Incidents entre
sympathisants de l'ANC La police sud-africaine est intervenue mercredi à Johannesburg
après des incidents entre des sympathisants de l'ANC au pouvoir et de l'opposition
qui organisait une marche pour dénoncer le chômage. La police a tiré des grenades
assourdissantes, chassé des jeunes qui caillassaient les marcheurs de l'opposition
et formé une chaîne humaine pour s'interposer entre les sympathisants de l'ANC et
ceux de l'Alliance Démocratique. Plusieurs jeunes portant des T-shirts ANC ont été
vus en train de se faire embarquer dans des véhicules de police. Rwanda-TPIR
: Libération de deux ex-responsables militaires rwandais A propos du génocide rwandais,
l’association des victimes du génocide de 1994 au Rwanda a dénoncé mercredi un déni
de justice, au lendemain de l'acquittement en appel, par le Tribunal pénal international
pour le Rwanda, de deux ex-responsables militaires rwandais. Selon le président
de l'association officielle des rescapés du génocide Ibuka, Jean-Pierre Dusingizemungu,
c'est un déni de justice. On ne peut pas se reconstruire sans que la justice soit
faite, a-t-il ajouté, faisant remarquer que cet acquittement, qui intervient au moment
où le Rwanda prépare la 20e commémoration" du génocide, est un message qui peut décourager. Le
Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l'ONU en novembre 1994 pour
juger les responsables du génocide du Rwanda, a acquitté mardi l'ex-chef d'état-major
de la gendarmerie rwandaise, le général Augustin Ndindiliyimana, et l'ex-commandant
du Bataillon de reconnaissance, une unité d'élite de l'armée, le major François-Xavier
Nzuwonemeye. Le général Ndindiliyimana avait été condamné en première instance
en mai 2011 à 11 ans de prison peine couvrant sa détention préventive pour génocide,
crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Le major Nzuwonemeye avait lui écopé
de 20 ans pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, pour son implication
directe dans les meurtres le 7 avril 1994 du Premier ministre Agathe Uwilingiyimana
et de 10 Casques bleus belges chargés de la protéger. Ces hommes ont planifié le
massacre de notre population", a renchéri dans le quotidien rwandais New Times le
vice-président d'Ibuka, Egide Nkuranga. Et le Tribunal pénal international pour le
Rwanda les a, de façon scandaleuse, laissé partir libres", a-t-il dénoncé. Le génocide
au Rwanda a fait, selon l'ONU, environ 800.000 morts, entre début avril et début juillet
1994. Le Tribunal pénal international pour le Rwanda a clos l'ensemble des procès
de première instance et doit encore juger une quinzaine de dossiers en appel avant
de fermer théoriquement fin 2014. D'autres procès sont en cours au Rwanda et à l'étranger. Ghana
: Economie Le président ghanéen John Dramani Mahama a déclaré mardi que son pays,
doit procéder à des changements fondamentaux dans son économie de manière à protéger
sa monnaie et permettre à ses marchés de croître régulièrement. L'un des objectifs
de ce gouvernement est de changer la structure de l'économie et de créer davantage
de piliers pour soutenir l'économie afin de ne pas dépendre étroitement de quelques
matières premières sujettes à des fluctuations sur le marché international", a-t-il
déclaré. Le Ghana est deuxième producteur mondial de cacao et le deuxième producteur
d'or d'Afrique. L'économie de la deuxième économie d'Afrique de l'Ouest est devenue
attractive ces dernières années en raison de ses réserves de pétrole prometteuses,
de sa stabilité politique et de ses taux de croissance élevés. Mais l'affaiblissement
de la monnaie et des inquiétudes sur les fluctuations des prix mondiaux des produits
d'exportation comme le cacao et l'or ont suscité des craintes de ralentissement. AFP/RV