La Revue de la presse catholique d'Afrique. Mercredi 12 février 2014
Fini les JMJ Kolack-2014 ! Fini cette jubilation d’une jeunesse ouest-africaine venue
à Kaolack célébrer dans l’union et la prière l’appartenance à un même idéal de fraternité
chrétienne ! Alors, et maintenant ? Ce qui va se passer ensuite ; le temps d’intériorisation
des enseignements reçus dans la ville sénégalaise passé, nous le lisons sur SENKTO.
Le portail de l’Eglise catholique qui est au Sénégal nous signale notamment que c’est
Dakar, la capitale, qui accueillera la prochaine édition des 7è JMJ nationales sénégalaises,
en 2019. « Monseigneur Benjamin NDIAYE, hôte de la 6-e édition, a remis symboliquement
la croix à l’Archevêque de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien SARR. La rencontre de
Kaolack (7-9 février), un moment de ferveur religieuse, a montré que les JMJ ne cessent
de gagner en dimension et en intensité, a pour sa part relevé le ministre de l’Intérieur
Abdoulaye DAOUDA DIALLO, accompagné entre autres personnalités des ministres des Forces
armées, Augustin TINE, et de la Jeunesse, Benoît SAMBOU. Les JMJ qui ont pris un caractère
interterritorial depuis l’édition de Ziguinchor, en 2005, ont fini d’acquérir leur
titre de noblesse grâce à la prévoyance des évêques, a souligné M. DIALLO. Pour lui,
la formation à la culture de la paix est fondamentale dans une Afrique dont nombre
de pays sont en proie à une instabilité politique », c’est ce qu’on peut lire sur
SENKTO.
La secte de Banamè sème le trouble au Bénin
Dans
La Croix du Bénin de cette semaine, André QUENUM nous apprend que malgré les
invites, admonestations, menaces et exclusions prononcées par les Evêques béninois,
« Banamè s’entête ». Banamè ? Nous en avons déjà parlé dans cet espace. Il s’agit
de cette « prophétesse » (mal) nommée Parfaite et qui, à la tête de son « Eglise Catholique
de Jésus-Christ, celle qu’il a créée, depuis 2000 ans et que la mafia romaine a prise
en otage, depuis toujours », sème le trouble dans les consciences et même physiquement
au point que les autorités étatiques ont pris la chose en main. Une mission gouvernementale
« dans le département du Zou aux fins d’entendre tous les protagonistes », s’est conclue
par les recommandations du « respect des Institutions de la République et des autorités
à tous les niveaux »; « la cessation immédiate des injures, des menaces, des contraintes
et la profanation des lieux de culte ou considérés sacrés ». Le gouvernement recommande
« à l’église de Banamè de renoncer à l’utilisation des appellations et symboles de
l’Eglise catholique romaine et de créer sa propre identité en termes de dénomination,
de symboles et d’habillements afin d’éviter toute confusion ». Comme on le voit, l’affaire
est grave ; et le gouvernement a pris la mesure de cette gravité. La réaction de
la secte ? Le gouvernement est allé plus loin que ne lui permettent les prérogatives
qui lui sont reconnues !
Ignorance et préjugés dans les critiques contre
l'Eglise au Nigéria
Dans La Semaine Africaine, Ghislain BOUMBA nous
apprend que les évêques du Congo se sont réunis en session pastorale annuelle, du
4 au 7 février 2014, à Brazzaville. La fin des travaux a été sanctionnée par une déclaration
sur l’éducation nationale. Les Evêques soulignent que dans leur pays « l’éducation
nationale a été un secteur prioritaire abandonné. L’Eglise du Congo plaide pour que
la tendance soit inversée pour que l’éducation nationale retrouve ses lettres de noblesse.
C’est une interpellation et un défi lancés à nos responsables politiques en priorité
et à l’ensemble de la société civile ». Dans CNSN, l’agence catholique du Nigéria,
nous lisons la forte interpellation que le président de la Conférence épiscopale,
Mgr Ignatus KAIGAMA, adresse à tous ceux qui « par préjugés ou ignorance » critiquent
les positions de l’Eglise catholique sur l’avortement. Le comble, note-t-il, est que
« l’Eglise catholique est critiquée même par ceux qui ne veulent pas savoir ce en
quoi nous croyons vraiment. Des préjugées, transmises de génération en génération
les ont rendus totalement aveugles ; ils ne peuvent plus changer ni se faire objectifs
quand ils parlent de la foi catholique et de nos traditions », a estimé Mgr KAIGAMA.
Continuons à prier pour la libération de nos prêtres
Mais nous
terminerons cette revue de presse par le rappel qu’affiche depuis 15 mois CENCO,
portail de l’Eglise catholique en République démocratique du Congo : « les trois pères
Assomptionnistes qui ont été enlevés au mois d'octobre 2012, sont toujours aux mains
de leurs ravisseurs. La Conférence Episcopale Nationale du Congo, et particulièrement
le diocèse de Butembo-Béni continue à demander leur libération. Ces prêtres n'ont
rien fait pour mériter ce sort. Que ceux qui les détiennent se ravisent et qu'ils
les laissent servir Dieu ».