Burundi : Au moins 51 personnes tuées suite aux pluies Au Burundi, au moins
51 personnes sont mortes à la suite de pluies diluviennes dans la nuit de dimanche
à lundi à Bujumbura, le plus lourd bilan lié à des intempéries jamais enregistré dans
la capitale burundaise. Les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse encore,
notamment autour de la capitale. A Bujumbura seule, désormais privée de ses principaux
connexions routières avec l’extérieur, la police a aussi dénombré une centaine de
blessés et des centaines de maisons effondrées. D’autres parties du pays ont été
touchées par les intempéries, le Burundi est actuellement dans sa "petite" saison
des pluies. Mais, même si les informations manquaient encore sur le reste du territoire,
Bujumbura et ses environs semblaient les plus affectés. Le ministre de la Sécurité
publique, accompagné sur le terrain d'autres membres du gouvernement, a promis de
l'aide alimentaire aux victimes et assuré que l'Etat prendrait en charge les frais
d’enterrement et de relogement. Deux axes majeurs reliant la capitale à la République
démocratique du Congo et au Rwanda ont par ailleurs été coupés. Ces routes commerciales
sont essentielles à l'économie burundaise. Tous les jours des centaines de véhicules
transportent des marchandises via l'axe ouest en direction de la République démocratique
du Congo. Egalement quotidiennement, des dizaines de camions-remorques empruntent
le second, en direction du centre du pays, puis du Rwanda, du Kenya, de l'Ouganda
et de la Tanzanie. Lundi à la mi-journée, la situation était chaotique aux alentours
du pont effondré: des piétons pouvaient encore traverser, mais quelque 200 véhicules
étaient bloqués de part et d'autre des restes de l'édifice. RD Congo : Inculpation
de Bosco Ntaganda Le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda,
a accusé lundi l’ancien chef de guerre Bosco Ntaganda, de crimes à caractères ethniques
dans l’est de la République démocratique du Congo, tentant de convaincre les juges
que son dossier est assez solide pour un procès. L'audience de confirmation des
charges doit avoir lieu de lundi à vendredi. Le procureur doit convaincre les juges
que les éléments de preuve qu'il a récoltés sont assez solides pour justifier un procès.
Les juges rendront leur décision dans les 60 jours. Centrafrique : Mort
d’un parlementaire Les membres du parlement provisoire dans le pays, ne cachaient
pas leur colère et leur consternation lundi, au lendemain de l’assassinat par des
inconnus de l’un des leurs à Bangui, la capitale. Jean-Emmanuel Ndjaroua, représentant
la région de la Haute Kotto dans le sud-est au Conseil national de transition, parlement
provisoire centrafricain, a été assassiné dimanche après-midi dans le 4e arrondissement
de Bangui. Pour la vice-présidente du Conseil national de transition, Léa Koyassoum
Doumta, la raison finira par l’emporter. Un autre parlementaire, Fernand Mandé
Ndjapou, a qualifié cet acte d’ignoble, ajoutant que c’est l’impunité qui est à la
base de ce cycle de violences qui agitent le pays. Le porte-parole du gouvernement,
Gaston Makouzangba, quant à lui affirme qu’il n’y aura pas d'impunité pour les auteurs
des crimes et leurs complices. Outre le parlementaire, au moins 10 personnes ont été
tuées au cours de violences accompagnées de pillages à grande échelle dimanche à Bangui. Par
ailleurs le général Francisco Soriano, commandant la force française Sangaris, a déclaré
lundi, que les miliciens centrafricains anti-balaka, sont devenus les principaux ennemis
de la paix et seront chassés comme des hors-la-loi-et des bandits. Mali
: Civils tués Dans le nord du Mali, le Mouvement national de libération de l’Azawad,
rébellion touareg, a accusé lundi un groupe jihadiste d'être responsable du massacre
d'une trentaine de civils touareg le 6 février dernier près de Gao. Par ailleurs,
plus d’un an après l’intervention de l’armée française, la ville de Kidal, fief des
Touareg et de leur rébellion, reste la ville de tous les dangers, où l'armée et l'administration
maliennes peinent toujours à imposer leur autorité. Des unités de l'armée, de la
gendarmerie et de la police, ainsi que le gouverneur et quelques fonctionnaires sont
bien revenus à Kidal, mais ils restent impuissants dans cette ville située à plus
de 1.500 km au nord-est de Bamako. Pour un officier tchadien, deux pouvoirs sont
à Kidal, d’une part le gouvernement malien qui est comme en prison, et d’autre part
les Touareg armés qui sont chez eux. Soudan du Sud : Conflit Concernant
la guerre au Soudan du Sud, l’ouverture prévue lundi à Addis Abeba en Ethiopie du
deuxième cycle de négociations entre belligérants du conflit ayant éclaté mi-décembre
au Soudan du Sud a été reportée, ont annoncé de hauts responsables sud-soudanais et
éthiopien. Plusieurs sources diplomates ont également confirmé le report de l’ouverture
des discussions. Afrique du Sud : Discussions sur la grève Toujours à
propos des négociations mais cette fois-ci en Afrique du Sud, deux rounds de discussions
séparés sont prévus jeudi et vendredi, pour trouver une issue à la grève du platine
dans le pays, entrée dans sa troisième semaine et toujours très suivie par les mineurs
qui réclament d’importantes hausses de salaire Côte d'Ivoire : Santé du
président Le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara, qui a été opéré pour
une sciatique en France, se porte bien, a-t-on appris dimanche auprès de la présidence
ivoirienne. Le début du mandat présidentiel de Monsieur Ouattara, est caractérisé
par une forte croissance économique, de multiples réformes en ce sens, mais les bailleurs
de fonds, critiquent un manque de courage du chef de l’Etat dans certaines décisions
plus politiques, notamment en terme de justice post-crise. AFP/RV