2014-02-10 16:02:26

L'Afrique en bref, lundi 10 février 2014


Burundi : Au moins 51 personnes tuées suite aux pluies
Au Burundi, au moins 51 personnes sont mortes à la suite de pluies diluviennes dans la nuit de dimanche à lundi à Bujumbura, le plus lourd bilan lié à des intempéries jamais enregistré dans la capitale burundaise.
Les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse encore, notamment autour de la capitale.
A Bujumbura seule, désormais privée de ses principaux connexions routières avec l’extérieur, la police a aussi dénombré une centaine de blessés et des centaines de maisons effondrées.
D’autres parties du pays ont été touchées par les intempéries, le Burundi est actuellement dans sa "petite" saison des pluies. Mais, même si les informations manquaient encore sur le reste du territoire, Bujumbura et ses environs semblaient les plus affectés.
Le ministre de la Sécurité publique, accompagné sur le terrain d'autres membres du gouvernement, a promis de l'aide alimentaire aux victimes et assuré que l'Etat prendrait en charge les frais d’enterrement et de relogement.
Deux axes majeurs reliant la capitale à la République démocratique du Congo et au Rwanda ont par ailleurs été coupés. Ces routes commerciales sont essentielles à l'économie burundaise. Tous les jours des centaines de véhicules transportent des marchandises via l'axe ouest en direction de la République démocratique du Congo. Egalement quotidiennement, des dizaines de camions-remorques empruntent le second, en direction du centre du pays, puis du Rwanda, du Kenya, de l'Ouganda et de la Tanzanie.
Lundi à la mi-journée, la situation était chaotique aux alentours du pont effondré: des piétons pouvaient encore traverser, mais quelque 200 véhicules étaient bloqués de part et d'autre des restes de l'édifice.
RD Congo : Inculpation de Bosco Ntaganda
Le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a accusé lundi l’ancien chef de guerre Bosco Ntaganda, de crimes à caractères ethniques dans l’est de la République démocratique du Congo, tentant de convaincre les juges que son dossier est assez solide pour un procès.
L'audience de confirmation des charges doit avoir lieu de lundi à vendredi. Le procureur doit convaincre les juges que les éléments de preuve qu'il a récoltés sont assez solides pour justifier un procès. Les juges rendront leur décision dans les 60 jours.
Centrafrique : Mort d’un parlementaire
Les membres du parlement provisoire dans le pays, ne cachaient pas leur colère et leur consternation lundi, au lendemain de l’assassinat par des inconnus de l’un des leurs à Bangui, la capitale.
Jean-Emmanuel Ndjaroua, représentant la région de la Haute Kotto dans le sud-est au Conseil national de transition, parlement provisoire centrafricain, a été assassiné dimanche après-midi dans le 4e arrondissement de Bangui.
Pour la vice-présidente du Conseil national de transition, Léa Koyassoum Doumta, la raison finira par l’emporter.
Un autre parlementaire, Fernand Mandé Ndjapou, a qualifié cet acte d’ignoble, ajoutant que c’est l’impunité qui est à la base de ce cycle de violences qui agitent le pays.
Le porte-parole du gouvernement, Gaston Makouzangba, quant à lui affirme qu’il n’y aura pas d'impunité pour les auteurs des crimes et leurs complices. Outre le parlementaire, au moins 10 personnes ont été tuées au cours de violences accompagnées de pillages à grande échelle dimanche à Bangui.
Par ailleurs le général Francisco Soriano, commandant la force française Sangaris, a déclaré lundi, que les miliciens centrafricains anti-balaka, sont devenus les principaux ennemis de la paix et seront chassés comme des hors-la-loi-et des bandits.
Mali : Civils tués
Dans le nord du Mali, le Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg, a accusé lundi un groupe jihadiste d'être responsable du massacre d'une trentaine de civils touareg le 6 février dernier près de Gao.
Par ailleurs, plus d’un an après l’intervention de l’armée française, la ville de Kidal, fief des Touareg et de leur rébellion, reste la ville de tous les dangers, où l'armée et l'administration maliennes peinent toujours à imposer leur autorité.
Des unités de l'armée, de la gendarmerie et de la police, ainsi que le gouverneur et quelques fonctionnaires sont bien revenus à Kidal, mais ils restent impuissants dans cette ville située à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako.
Pour un officier tchadien, deux pouvoirs sont à Kidal, d’une part le gouvernement malien qui est comme en prison, et d’autre part les Touareg armés qui sont chez eux.
Soudan du Sud : Conflit
Concernant la guerre au Soudan du Sud, l’ouverture prévue lundi à Addis Abeba en Ethiopie du deuxième cycle de négociations entre belligérants du conflit ayant éclaté mi-décembre au Soudan du Sud a été reportée, ont annoncé de hauts responsables sud-soudanais et éthiopien.
Plusieurs sources diplomates ont également confirmé le report de l’ouverture des discussions.
Afrique du Sud : Discussions sur la grève
Toujours à propos des négociations mais cette fois-ci en Afrique du Sud, deux rounds de discussions séparés sont prévus jeudi et vendredi, pour trouver une issue à la grève du platine dans le pays, entrée dans sa troisième semaine et toujours très suivie par les mineurs qui réclament d’importantes hausses de salaire
Côte d'Ivoire : Santé du président
Le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara, qui a été opéré pour une sciatique en France, se porte bien, a-t-on appris dimanche auprès de la présidence ivoirienne.
Le début du mandat présidentiel de Monsieur Ouattara, est caractérisé par une forte croissance économique, de multiples réformes en ce sens, mais les bailleurs de fonds, critiquent un manque de courage du chef de l’Etat dans certaines décisions plus politiques, notamment en terme de justice post-crise.
AFP/RV







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