(RV) Depuis 1992, le 11 février, mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes, l’Eglise
célèbre tous les ans, la Journée mondiale du Malade. L’accompagnement des personnes
souffrantes est une priorité évangélique. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette
journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée. Elle est dédiée autant
aux malades qu’aux personnes qui les assistent au quotidien : parents, amis, personnel
médical.
L’objectif de la Journée mondiale du Malade est d’encourager les bien-portants
à soutenir les personnes souffrantes et à être attentifs à leurs besoins, à leur donner
de leur temps pour qu’elles ne se sentent pas mises à l’écart. Cela concourt à leur
apaisement et parfois même à leur guérison. La joie, la compassion, l’affection peuvent
avoir des effets thérapeutiques. Une parole exprimée avec simplicité, un geste posé
avec sincérité permettront à des personnes qui souffrent de retrouver goût à leur
vie.
Cette année, la journée a pour thème : « Foi et charité : ‘nous devons,
nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16). Le Pape François rappelle
dans son message que l’Eglise reconnaît dans les malades une présence spéciale du
Christ souffrant. « Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé la maladie et la
souffrance de l’expérience humaine, écrit-il, mais en les assumant lui-même,
il les a transformées et leur a données une nouvelle dimension ». Dimanche, à
l’Angélus, le Saint-Père a remercié le personnel de santé qui accomplit un travail
précieux. Il a appelé les familles à ne pas avoir peur de la fragilité de leurs proches
frappés par la maladie.