Le Père Lombardi réaffirme que le Rapport de l’ONU sur la pédophilie met le Vatican
en cause avec partialité
Ajoutant des points d’éclaircissement du Saint-Siège après le Rapport publié par la
Commission des droits de l’enfant publié cette semaine, le Père Federico Lombardi,
porte-parole du Saint a souligné que les critiques et observations de la commission,
pour dures qu’elles soient, ne sont en aucune façon un signe de confrontation entre
le Vatican et l’ONU. Mais Il a jugé que « la façon de présenter les objections et
l'insistance sur différents cas particuliers semblent insinuer qu'une attention plus
grande a été accordée à certaines ONG bien connues, hostiles à priori à l'Eglise catholique
et au Saint-Siège, qu'aux positions du Saint-Siège. Il est typique pour ces organisations
de ne pas vouloir reconnaître ce qu'ont fait le Saint Siège et l'Eglise ces dernières
années pour reconnaître les erreurs, renouveler les normes et développer des mesures
de formation et prévention ». Le père Lombardi a, en définitive estimé que « le ton,
le développement et la publicité » du document de l'ONU sont « absolument anormaux
» par rapport à la façon dont sont traités les cas des autres Etats.