2014-02-05 17:15:39

Revue de la presse catholique d’Afrique


C’est ce vendredi que se terminent au Centre interdiocésain des œuvres de Brazzaville, les travaux de l’assemblée plénière de la conférence des Evêques. Aristide Ngouma, dans la Semaine Africaine, nous indique qu’au cours de leurs travaux, les évêques examinent comme chaque année les rapports des différentes commissions et structures nationales. Toutefois, « les réflexions des évêques [se concentrent essentiellement sur des thèmes comme] « l’apostolat des laïcs sur la famille, le projet de l’université catholique du Congo, les Œuvres pontificales missionnaires, l’’Acerac (Association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale) dont la tenue de la xème assemblée plénière à Brazzaville pointe à l’horizon ; la vie des séminaires et la communication sur les nouvelles normes de la Caritas internationalis ».

L’Amour est au centre de la Foi chrétienne

Au Nigéria, l’agence nationale catholique de presse, CNSN, reprend une adresse de Mgr Gabriel Leke Abegunrin, Archevêque d’Ibadan suivant lequel c’est bien l’amour qui est « le pivot central de la foi chrétienne ». Cela peut passer pour la énième interpellation des pasteurs de l’Eglise sur ce thème. Mais dans l’immensité du pays le plus peuplé d’Afrique, où chaque jour qui passe les craintes d’une explosion sociale même sur des bases religieuses ne sont plus une hypothèse, il n’est pas inutile de se démarquer des tensions entretenues et même de la tentation de la vengeance. Même en face des atrocités infligées par une secte impitoyable comme le groupe islamiste Boko Haram, le chrétien doit savoir raison garder et ne pas perdre le nord : l’amour, toujours et toujours insiste Mgr Abegunrin.

Bénin : Ne pas se laisser distraire (2è)

L’éditorialiste de la Croix du Bénin, André Quenum, prolonge sa réflexion d’il y a une dizaine de jours sur les tensions dans la classe politique, notamment entre le Président de la République Thomas Boni Yayi et un ancien proche devenu un adversaire infréquentable, Patrice Talon, invitait les lecteurs à ne pas se laisser distraire par les faux débats. Cette semaine, le journal saisissant d’ailleurs le jeu de mot facile offert, interroge « Qui a fait le Talon qui hante Yayi ? ». Il écrit : « Si Patrice Talon se révèle le talon d'Achille du Président Boni Yayi, qui a rendu cela possible si ce n'est le président lui-même. Une remise en cause de soi serait bien utile que colère et menaces. La colère du président de la République du Bénin et ses menaces saisonnières qu’il vient de répéter le lundi 27 janvier au palais de la République devant des jeunes venus lui souhaiter les vœux, sont d’une gravité inimaginable. Mais pendant que cette colère défraye la chronique et suscite toutes sortes de commentaires, il y a une question majeure qui ne doit pas passer inaperçue. C’est la question de la responsabilité ». L’éditorialiste répète : « Il ne faut pas permettre à la colère et aux menaces du président de la République de nous distraire et de nous intimider ».

Caritas-Rwanda en assemblée

Au Rwanda, le portail de la Conférence épiscopale, signale que « l’Assemblée générale de Caritas-Rwanda s’réunie au Foyer de Charité de Rebero en date du 27 au 29 Janvier » dernier. Parmi ses recommandations, celle d’une réunion à réaliser ensemble avec tous les Evêques, la Caritas Rwanda, les Caritas diocésaines et les Supérieurs Majeurs des congrégations religieuses pour une meilleure synergie en pastorale sociale ». Mais aussi «Faire une évaluation de la contribution des activités Caritas dans le développement socio-économique de la population 20 ans après le génocide contre les Tutsi de1994 »…

Continuons à prier pour nos prêtres

Mais nous terminerons cette revue de presse par le rappel qu’affiche CENCO, portail de l’Eglise catholique en République démocratique du Congo, depuis 15 mois : « les trois pères Assomptionnistes qui ont été enlevés au mois d'octobre 2012, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. La Conférence Episcopale Nationale du Congo, et particulièrement le diocèse de Butembo-Béni continue à demander leur libération. Ces prêtres n'ont rien fait pour mériter ce sort. Que ceux qui les détiennent se ravisent et qu'ils les laissent servir Dieu ».








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