(RV) Entretien - Dimanche est un jour important pour la Tunisie. Les membres
de l’Assemblée constituante sont invités à voter la nouvelle Constitution. Le vote
a d'ailleurs été reporté à dimanche pour permettre aux députés d'adopter samedi une
réforme de la motion de censure. Il s'agit de rendre plus difficile la possibilité
pour les députés de limoger le gouvernement d'indépendants qui doit entrer en fonction
la semaine prochaine pour conduire le pays vers des élections en 2014. Un gouvernement
qui doit lui aussi être présenté samedi. La Constitution sera promulguée lundi
à moins qu'une seconde lecture soit nécessaire. Si elle échoue aussi, un référendum
devra avoir lieu.
Pour Ahmed Mahiou, directeur de recherche émérite à l’Institut
de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, cette transition démocratique
est sur de bons rails. Pour lui, quoi qu’il arrive, la Tunisie restera le pays qui
a organisé les premières élections démocratiques dans le monde arabe. Il est interrogé
par Audrey Radondy (Avec AFP)
Photo : des membres de l'Assemblée constituante pendant les débats pour
la nouvelle Constitution tunisienne