(RV) Entretien - Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdohan est en ce moment
à Bruxelles. Il tente de répondre aux critiques suscitées par sa réforme judiciaire
très contestée : la politique qui renforce son contrôle sur la justice. Car depuis
trois semaines, le gouvernement turc est secoué par un scandale de corruption visant
des proches du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Dans cette crise politique
au sommet de l’Etat, le président de la République Abdullah Gül est apparu comme plutôt
modéré, tranchant avec l’image de fermeté incarnée par Erdogan. De quoi poser la question
des ambitions personnelles de ces deux hommes d’Etat, à 8 mois d’un scrutin présidentiel
où, pour la première fois, le président sera élu au suffrage universel.
L’analyse
d’Alican Tayla, chercheur indépendant, enseignant en relations internationales
à l’université Paris XIII, au micro de Jean-Baptiste Cocagne :
Photo
: Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan