Ouverture du procès sur la mort de Rafic Hariri, sans les suspects
(RV) Entretien - Près de neuf ans après l’assassinat à Beyrouth de l’ancien
Premier ministre libanais Rafic Hariri, le procès par contumace de quatre suspects
débute jeudi au Tribunal spécial pour le Liban, à Leidschendam, aux Pays-Bas. Le procès
est très attendu par la population libanaise, qui espère qu’un éclaircissement pourra
être rendu sur l’assassinat d’Hariri mais aussi de plusieurs autres personnalités
du monde politique et culturel au Liban, depuis 2005.
Ces quatre suspects liés
au Hezbollah n’ont pas pu être arrêtés pour le moment. Depuis neuf ans, les dirigeants
du parti chiite pro-syrien ont toujours démenti toute responsabilité dans cet attentat,
évoquant même l’hypothèse d’un missile israélien.
Alors quelles sont les attentes
de la population libanaise à l’ouverture de ce procès ? Quelle est la marge de manœuvre
du gouvernement libanais par rapport au Hezbollah? Des questions posées par Cyprien
Viet à Ziad Majed, politologue libanais et professeur à l’université américaine
de Paris
Photo
: une Libanaise passe devant un portrait de Rafic Hariri à côté de sa tombe, à Beyrouth
(Liban)