(RV) Entretien - Depuis trois semaines, le gouvernement turc est secoué par
un scandale de corruption visant des proches du Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan.
Dans cette crise politique au sommet de l’Etat, le président de la République
Abdullah Gül est apparu comme plutôt modéré, tranchant avec l’image de fermeté incarnée
par Erdogan. De quoi poser la question des ambitions personnelles de ces deux hommes
d’Etat, à 8 mois d’un scrutin présidentiel où, pour la première fois, le président
sera élu au suffrage universel.
L’analyse d’Alican Tayla, chercheur indépendant,
enseignant en relations internationales à l’université Paris XIII, au micro de
Jean-Baptiste Cocagne :
Photo :
le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, au Parlement