« En s’incarnant, Dieu s’est fait fragile comme nous »
(RV) Au cours de la prière de l’Angélus ce dimanche, le Pape est revenu sur le sens
profond de Noël, en reprenant le prologue de l’Evangile de Jean : « Le Verbe s’est
fait chair et il a habité parmi nous. (...) Tout le christianisme est contenu dans
ces paroles qui n’en finissent pas de nous émerveiller », a souligné François.
En s’incarnant, Dieu s’est fait fragile comme nous, il a partagé notre condition humaine,
excepté le péché, mais Il a pris sur Lui les nôtres. La naissance de Jésus, a rappelé
le Pape, montre que Dieu a voulu s’unir à chaque homme et chaque femme, à chacun de
nous, pour nous communiquer sa vie et sa joie.
Dieu nous aime et chemine
avec nous
Avec la naissance de Jésus, a poursuivi François, est née
une promesse nouvelle, un monde nouveau, mais un monde qui peut aussi être toujours
renouvelé. Dieu est en effet toujours présent pour susciter des hommes nouveaux
a-t-il souligné, à purifier le monde du péché, et sa présence dans l’histoire auprès
de chacun d’entre nous n’a jamais fait défaut.
Le Pape a enfin expliqué que
dans le mystère de l’Incarnation se jouait aussi la liberté de l’homme, celle d’accueillir
Dieu ou de le rejeter comme le fut Jésus ainsi que le raconte l’Évangile de Jean.
Jésus ne cesse pourtant jamais de s’offrir Lui-même et de nous offrir sa grâce salvifique.
« Jésus est patient, il sait attendre, il attend toujours » a martelé François, qui
a invité tous les croyants à être des témoins de la joie du message de l’Evangile,
de la lumière, de l’Espérance et de l’amour.
Photo : le Pape François
lors de la prière de l'Angélus lors de ce deuxième dimanche après la Nativité.