(RV) Entretien - Les combats ont repris mardi matin dans la ville de Bor au
Soudan du Sud entre les forces loyalistes et la rébellion de l’ancien vice-président
Riek Machar. Cette localité est la capitale de l'état pétrolifère du Jonglei, située
à 200 km au nord de la capitale Juba. Ces violences mettent en péril l’ultimatum fixé
à mardi soir par les pays africains aux deux parties. Armée et rebelles étaient invités
à cesser les combats et engager le dialogue. Le président Salva Kiir et son rival
Riek Machar sont invités dès mardi en Ethiopie pour des pourparlers.
De son
côté, l’Union Africaine a menacé de sanctions ciblées tous ceux qui « inciteraient
à la violence, y compris suivant des clivages ethniques ». Derrière ces violences,
les pays voisins ne restent donc pas muets, un premier pas positif selon Roland
Marchal, spécialiste des conflits africains au CERI, le Centre d'études et de
Relations Internationales à Sciences-Po Paris
Photo:
un soldat de l'armée sud-soudanaise, vers la ville de Malakal