La partition de la Syrie, « ultime étape » du conflit ?
Et si une victoire de Bachar al-Assad n’était pas un gage de stabilité pour la Syrie
? C’est la thèse provocante avancée par certains experts de la CIA.
Dans un
pays multiconfessionnel comme la Syrie, la stabilité est liée à la présence au pouvoir
du parti Baas, qui prône « l'unité arabe ». Les sunnites y sont majoritaires. Ils
représentent 65% de la population. Mais ce sont les alaouites, confession de la famille
al-Assad, qui détiennent le pouvoir.
Les chrétiens, eux, représentent 5 %
et s’exilent de plus en plus. Une victoire des insurgés aurait-elle pour conséquence
une implosion de la Syrie ? Olivier Tosseri a posé la question à François Thual,
spécialiste des questions identitaires au Moyen-Orient
Photo
: un rebelle syrien à Alep, dans le nord-ouest du pays, en mars dernier