L'attentat de Beyrouth menace-t-il la cohésion nationale ?
Les questions sont nombreuses au Liban après l’attentat de vendredi qui a tué Mohamed
Chatah, un conseiller de l’ancien Premier ministre Saad Hariri. Le parti chiite Hezbollah
est montré du doigt, en particulier par le courant du 14 mars de Hariri. La cohésion
de la société libanaise semble menacée après ce nouvel épisode de violence au cœur
de Beyrouth, qui a tué 6 autres personnes et fait des dizaines de blessés.
Samedi
matin, le Conseil supérieur de défense, réuni en urgence au palais présidentiel, a
dénoncé un attentat qui « vise tout le Liban et la paix civile dans le pays ».
L’assassinat de Chatah peut-il accélérer la formation d’un gouvernement d’unité nationale
? La réponse de Fady Noun, éditorialiste au quotidien francophone lLOrient
le Jour Il
répond aux questions d'Olivier Bonnel.
Photo : la carcasse de la voiture
piégée dans le centre de Beyrouth