En cette veille de 24 décembre, les évêques belges ont exprimé leurs messages de Noël.
Tous citent la venue du Sauveur comme une source d’espoir et une volonté d’accueillir.
Joyeusement, humblement, et solidairement, fêtons l’arrivée du Très-Haut apparu si
petit il y a plus de 2000 ans.
Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles
«
Comment se fait-il que, même aujourd’hui dans notre société très sécularisée, Noël
reste synonyme de joie pour beaucoup de gens, même en dehors de l’Eglise? Et je pense
que c’est parce que dans cette fête de Noël, le Très-Haut s’est fait pour nous, tout
petit, de façon à ce que, face à Lui, personne ne perde la face. Même le plus petit
de nous peut se sentir à l’aise avec Lui parce qu’Il vient à nous dans l’humilité,
dans la petitesse, dans la vulnérabilité. (…) Alors, en échange, puisque Lui nous
manifeste en ce jour tant de tendresse, tant de proximité, cherchons, nous aussi,
à lui faire plaisir. »
« Et je dirais volontiers ceci: "n’oublie jamais que
la crèche, que le Seigneur préfère par-dessus tout, toutes nos crèches sont bonnes,
sont les bienvenues mais que la crèche qu’il préfère par-dessus tout est celle de
ton cœur." Et je nous souhaite à tous, que nous puissions, en ce jour, l’accueillir
avec amour, avec tendresse dans la crèche de notre cœur. Encore une fois, une joyeuse
et sainte fête de Noël à vous tous. »
Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de
Bruxelles
« Comme les bergers, nous avons, reçu la bonne nouvelle des anges:
Un sauveur vous est né! Que cette bonne nouvelle trouve un écho dans votre propre
vie, mais aussi dans vos familles et foyers. Et que l’Evangile soit pour vous source
de joie pendant l’année nouvelle qui bientôt s’ouvrira. Notre espérance est pour nous
source de joie; c’est elle qui fait la ‘différence chrétienne ».
Mgr Harpigny,
évêque de Tournai
« Je demande au Sauveur de venir habiter chez tous ceux
qui attendent le Prince de la Paix, au Proche-Orient, en Afrique centrale et ailleurs.
Merci à tous les artisans de paix. Je demande au Sauveur de délivrer de toute forme
de souffrance ceux qui passent par l’épreuve de la maladie et de la mort. Merci au
monde soignant qui accompagne ces personnes. Je demande au Sauveur de combler tous
les êtres humains blessés par toutes les formes de pauvreté. Merci à tous ceux qui
partagent avec eux. Je demande au Sauveur de libérer tous les pécheurs qui ont un
poids tellement immense sur la conscience qu’ils estiment qu’il n’y a plus rien à
attendre de la vie. Merci à tous ceux qui écoutent ces personnes et qui ouvrent avec
elles de nouveaux chemins. »
Mgr Vancottem, évêque de Namur
«
La nativité de Jésus se produit aussi partout où des femmes et des hommes de bonne
volonté ouvrent leur cœur à la venue du Sauveur. Le Christ naît dans chaque cœur,
dans chaque maison, dans chaque famille où il est accueilli. Noël est la fête de la
naissance du Fils éternel, venu habiter notre humanité. »
Mgr Delville,
évêque de Liège
« Noël, c’est une fête de la joie. C’est une fête qui nous
replonge dans les sources de notre foi. Le pape François nous le rappelle dans sa
dernière lettre et Evangeli Gandium, la joie de l’Evangile. Evidemment, dans la fête
de Noël, il y a un paradoxe: pourquoi fête-t-on la joie, alors que Jésus, que nous
fêtons, n’était pas accueilli dans la joie mais, au contraire, était refoulé hors
de l’auberge du village au moment de sa naissance. C’est le mystère de la pauvreté
de Dieu qui veut naître pauvre parmi les pauvres. Cela nous invite à la solidarité.
» (catho.be)