La Conférence épiscopale du Ghana (GCBC) s’est inquiétée de l’augmentation de la corruption
dans le pays. Elle estime que ce fléau constitue « une menace » pour la paix. Cette
croissance « n’aide pas la nation. Elle n’aide personne, ni ne favorise pas la paix,
car quand il y a détournement de fonds, la société toute entière souffre », a déclaré
le président de la GCBC, Mgr Joseph Osei-Bonsu.
Cité par le Service d’information
catholique pour l’Afrique (CISA), l'évêque a ajouté que la corruption, à quelque niveau
que ce soit, peut avoir des conséquences négatives sur l’ensemble de la vie nationale.
Il a exhorté les ghanéens à lutter contre cette pratique, dans ses moindres détails,
partout où elle se produit.
Parmi les allégations de corruption figurent des
supposés détournement de 45 millions de Cedis (1 726 francs suisses) d’un fonds de
lutte réduction de la pauvreté, et 200 millions de Cedis (7 672 frs) d’un programme
pour l’emploi des jeunes. (Apic)
Photo: le 20 décembre, le nouvel
ambassadeur du Ghana, James K.Bebaako Mensah, rencontrait le Pape François