Enlèvement des religieuses de Maaloula : la médiation du Qatar sollicitée
Le Liban tente de trouver auprès du Qatar un appui pour la libération des religieuses
orthodoxes du monastère Sainte-Thècle de Maaloula, près de Damas, enlevées le 2 décembre
par des rebelles islamistes. C'est dans ce cadre que le général Abbas Ibrahim, chef
des services de sécurité libanais, s’est rendu à Doha, le 7 décembre 2013, à la demande
du président libanais Michel Sleiman.
La mission du général Ibrahim tient compte
des liens existant entre l’Emirat du Golfe Persique et certaines factions armées en
conflit avec l’armée régulière syrienne. L'envoi de l'émissaire a été confirmé par
des sources libanaises à l’agence d'information vaticane Fides.
L'enlèvement
revendiqué par une faction inconnue
Le général aurait également contacté
la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera afin de recueillir des informations sur
la source de la vidéo transmise à la chaîne par les ravisseurs et diffusée le 6 décembre.
Le document montre les religieuses assises sur des divans dans une vaste salle. Sollicitées
par une voix masculine hors-champ, elles prononcent des phrases rassurantes sur leurs
conditions de détention et sur leur enlèvement, présenté comme une mise à l'abri des
combats.
Le kidnapping a été revendiqué par une faction jusqu'ici inconnue,
«les Brigades du Qalamoun libre». Le porte-parole du groupe, Mohannad Abu al-Fidaa,
a déclaré que les moniales ne seront remises en liberté qu’en échange de la libération
de 1 000 femmes détenues dans les prisons syriennes. (Fides)
Photo :
le monastère Sainte-Thècle de Maaloula, en Syrie