2013-12-03 13:39:47

Une Eglise sans joie est impensable, nous dit François


(RV) Une Église sans joie est impensable. Dans la joie, elle annonce le nom du Christ avec le sourire. L’Église doit toujours être joyeuse comme Jésus. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe célébrée ce mardi matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. Le Pape a souligné que l’Église est appelée à transmettre la joie du Seigneur à ses enfants, une joie qui donne la vraie paix. Paix et joie: le Pape François a prononcé son homélie en s’arrêtant sur ce binôme. Dans la première lecture tirée du livre d’Isaïe, il a fait remarquer que nous apercevons le désir de paix que nous avons tous. Une paix, dit Isaac, que nous apportera le Messie. Dans l’Évangile, par contre, « nous pouvons entrevoir un peu l’âme de Jésus, le cœur de Jésus : un cœur joyeux. »

Jésus était un homme joyeux, souriant

« Nous pensons toujours à Jésus lorsqu’il prêchait, lorsqu’il guérissait, lorsqu’il marchait à travers les rues, également durant le Cène. Mais nous ne sommes pas vraiment habitués à penser à Jésus souriant, joyeux. Jésus était plein de joie. Dans cette intimité avec son Père : « J’exulte de joie dans l’Esprit Saint et je loue le Père ». C’est vraiment le mystère intérieur de Jésus, ce rapport avec le Père dans l’Esprit. Et c’est sa joie intérieure qu’il nous donne ».
« Et cette joie, a souligné le Pape, est la paix véritable : ce n’est pas une paix statique, calme, tranquille ». Non, « la paix chrétienne est une paix joyeuse car notre Seigneur est joyeux ». Et il est également joyeux « lorsqu’il parle du Père : il aime tellement le Père qu’il ne peut pas parler du Père sans joie ». Notre Dieu, a-t-il répété, « est joyeux ». Et Jésus « a voulu que son épouse, l’Église, soit-elle aussi joyeuse.

La joie de l'Eglise c'est d'évangéliser, de parler de son Epoux

« On ne peut pas penser à une Église sans joie et la joie de l’Église, c’est cela : annoncer le nom de Jésus. Dire : « Il est le Seigneur. Mon époux est le Seigneur. C’est Dieu. Il nous sauve, il marche avec nous ». Et c’est cela, la joie de l’Église, qui dans cette joie d’épouse, devient mère. Paul VI disait : la joie de l’Église est justement d’évangéliser, d’aller de l’avant et de parler de son Époux. Et aussi, de transmettre cette joie aux enfants à qui elle donne naissance, qu’elle fait grandir ». Et ainsi, a ajouté le Pape, nous voyons que la paix dont nous parle Isaïe « est une paix qui se déplace beaucoup, c’est une paix de joie, une paix de louange », une paix que nous pouvons dire « bruyante, dans la louange, une paix féconde dans la maternité de nouveaux enfants ». Une paix, nous dit encore le Pape François , « qui vient justement dans la joie de la louange à la Trinité et de l’évangélisation, du fait d’aller à la rencontre des peuples et de dire qui est Jésus ». « Paix et joie », a-t-il répété.

Le Pape a encore mis l’accent sur ce que dit Jésus, « une déclaration dogmatique » lorsqu’il affirme : « Tu as décidé ainsi, de te révéler non pas aux sages mais aux petits » : « Même pour les choses sérieuses, comme celle-là, Jésus est joyeux, l’Église est joyeuse. Elle doit être joyeuse. Même dans son veuvage- car l’Église a un rôle de veuve qui attend le retour de son époux- même dans son veuvage, l’Église est joyeuse dans l’espérance. Que le Seigneur nous donne cette joie, cette joie de Jésus, en louant le Père dans l’Esprit. Cette joie de notre mère l’Église dans l’évangélisation, dans l’annonciation de son Époux ».







All the contents on this site are copyrighted ©.