Le pèlerinage de confiance sur la terre, à Strasbourg
Le traditionnel " pèlerinage de confiance sur la terre" rassemblera des jeunes de
toute l'Europe du 28 décembre au 1er janvier à Strasbourg et dans les environs. Les
participants à cette rencontre de Taizé pourront être logés dans deux pays: en Alsace
française et au pays de Bade en Allemagne. « Vous allez pour beaucoup traverser le
Rhin, qui borde Strasbourg et qui séparait nos deux peuples. Le Rhin n’est plus une
frontière infranchissable, une barrière entre les peuples, c’est devenu comme auparavant
au Moyen-Âge un axe de communication, un trait d’union. Alors je souhaite que cette
rencontre fasse de vous des artisans de réconciliation, des traits d’union entre les
peuples », a lancé Mgr Grallet, archevêque de Strasbourg, sur le site internet de
la communauté de Taizé (www.taize.fr), organisatrice de la rencontre.
Toutes
les régions d'Europe présentes
Le pèlerinage devrait être accompli par
quelque 20'000 jeunes issus de toutes les régions d'Europe. Il débutera le 28 décembre
avec la répartition des groupes dans les paroisses environnantes, en France et en
Allemagne. Le premier soir, une prière commune se déroulera au parc des expositions
et dans les grandes églises du centre-ville. Le dimanche 29 décembre, les jeunes participeront
aux célébrations et à une rencontre dans les paroisses d’accueil. Puis des carrefours
au choix et une prière commune le soir seront proposés au centre de Strasbourg.
Les
30 et 31 décembre, une prière aura lieu le matin dans les paroisses d'accueil, suivie
d’échanges en petits groupes et de rencontres avec des personnes engagées dans la
vie de l’Eglise. Puis les jeunes participeront à des prières, des carrefours et des
rencontres par pays. La veillée de Nouvel-An se déroulera dans les paroisses et
les lieux d’accueil, avec prière pour la paix, suivie d’une "fête des peuples". Les
jeunes participeront encore le matin du 1er janvier aux célébrations dans les paroisses
d’accueil, puis quitteront Strasbourg dans l'après-midi.
La découverte des
réalités locales
La communauté de Taizé, invitée par l’archevêque de Strasbourg,
Mgr Jean-Pierre Grallet, s’appuie sur les paroisses situées à une heure à la ronde
(environ 200 sites d’accueil, Allemagne comprise) pour trouver des logements exclusivement
chez l’habitant et pour accueillir les échanges du matin, les offices et la fête des
peuples de la Saint-Sylvestre, indique le quotidien français La Croix sur son site
internet (www.la-croix.com). Il aurait été plus simple d’opter pour des hébergements
collectifs et une organisation centralisée. Mais la priorité est donnée à la découverte
des réalités locales, pour que l’expérience du rassemblement ne soit pas déconnectée
de la vie réelle.
Pour soutenir les équipes locales, et créer une dynamique,
des membres de la communauté de Taizé (volontaires, frères, religieuses), présents
de manière permanente depuis début septembre dans un "QG" à côté de l’évêché, ont
sillonné le diocèse pour rencontrer les acteurs de terrain, catholiques, protestants,
et parfois orthodoxes. Apic