Le Conseil de sécurité des Nations unies examine lundi 25 novembre, un rapport sur
la situation en Centrafrique. Un rapport qui souligne « la grave détérioration de
la situation » dans le pays. Et pour cause : les affrontements entre les ex-rebelles
Séléka et les milices d'autodéfense, les « anti-Balaka » (« anti-machette », en Sango,
la langue nationale), pourraient dégénérer en conflit religieux et ethniques.
A
Bangui, les mesures de sécurité ont été renforcées au cours du week-end. Les habitants
craignent de voir la capitale s'embraser après les violences qui ont secoué le nord-ouest
du pays ces dernières semaines.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon
qui a évoqué « une situation qui a de fortes chances de se solder par des atrocités
généralisées », va notamment proposer au Conseil de sécurité, l’examen d’une résolution
en faveur d’une intervention internationale en République centrafricaine.
Actuellement
la Force d’Afrique centrale en Centrafrique, la Fomac est sur place et doit passer
mi-décembre le relais à la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique,
une force africaine d'environ 3 600 hommes.
Mais pour Christian Mukosa,
chercheur à Amnesty internationale et spécialiste de la République centrafricaine,
ce n’est pas suffisant. Il est interrogé par Audrey Radondy
Avec AFP
Photo
: des soldats des forces armées de la République centrafricaine patrouillent à Bangui.
Les mesures de sécurité ont été renforcées au cours du week-end.